CARNET DE CONCERT - PESTILENCE - ANGELUS APATRIDA - CARNATION - BODYFARM - BATTLECREEK 20 04 2024 LIMOGES


26 avril 2024

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CARNET DE CONCERT

PESTILENCE – ANGELUS APATRIDA – CARNATION – BODYFARM - BATTLECREEK

20/04/2024 au centre culturel John Lennon à LIMOGES 87

ROADTRIP EN AQUIMOUSIN

vaches.jpg (108 KB)photos de vaches ?

Arch :

Un carnet de concert ? Non, en fait ce n’est pas ça, c’est une virée entre potes sur la route qui mène aux vaches, avec un état d’esprit aussi bas du front que la bande à Wayne’s World dans la caisse pendant « Bohemian Rhapsody », au milieu de nulle part, pour aller voir un groupe légendaire qui a bercé nos âmes d’adolescents jusqu’à aujourd’hui.

BOHEMIAN RHAPSODY.jpg (244 KB)photo non contractuelle trouvée sur internet

Le roadtrip des anciens chevelus au crâne bientôt plus lisse, chauve et large qu’une piste d’aéroport international, c’était ça. C’était vol au dessus d’un nid de « concons » ou le grand bal des estropiés en vadrouille.

BEQUILLES.jpg (123 KB)Avec Golgauth en béquilles parce qu’il est tombé sur un os, Papa Rouste en mode normal, c’est à dire misanthrope, on est parti vers l’heure du goûter pour se taper une route extraordinairement longue pour des mecs pas patients du tout. En gros trois heures de bitume, sans autoroute, à essayer de ne pas se faire flasher lorsqu’on change de morceaux sur le disque dur. Mille sept cents titres sélectionnés avec la minutie et le professionnalisme d’un tueur à gages, il est évident que ça allait zapper comme des hyper actifs dans la bagnole ! Quarante ans d’écoute bordel, ça se mérite !

La confiance absolue en « Waze », nous voilà partis, Papa ours devant avec moi et Golgauth derrière, lui et ses deux copines de béquilles derrière. Le soleil pour nous accompagner, l’herbe verte des routes pas trop souillées par la connerie humaine, l’ambiance était à la coolitude.

Le temps de chanter deux heures du death, du thrash, du heavy, du doom, du hard, du grind, du black, de se perdre à Périgueux, de gueuler au téléphone qu’on va le fumer parce qu’il nous fait chercher une route et surtout un raccourci que même David ,Vincent (les deux copains de vingt ans -Private joke-) n’auraient jamais trouvé ; on arrive enfin aux deux tiers du trajet à récupérer le Mexicain sur une aire de parking (avec l’accent ) « d’une jolie petite bourgade rurale, au milieu de la prairie » à côté d’un coop mais surtout de toilettes publiques où le Golgauth qui avait la taupe au bord du trou se hâtait en claudiquant vers cette cabane au goût douteux qui finalement provoqua plus une constipation qu’une magnifique défécation.

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Tant pis , on repart bordel, c’est déjà assez long, les chiens n’ont pas le temps de pisser après les roues qu’on dégage pour le Centre John Lennon, tu vois l’image, tout le monde la voit l’image ? « Imagine all the people… »

Comme d’hab passage obligé de « The Silence » de Gamma Ray, parce que les princesses adorent les balades, et même si on est des princesses en guenilles, on se fait plaisir à chanter tout et n’importe quoi, mais toujours dans le respect, parce qu’on peut rire mais on ne se moque pas.

Erreur de route, waze de merde, freiner, tourner, retourner, du death mais aussi du Maiden, du Judas, du Entombed, Morgoth, et j’en passe, on est finalement arrivé un peu plus de trois heures plus tard, après avoir maudit tous les passants dans le cercle polaire.

hiver.jpg (336 KB)Et là c’est bien à ce moment là qu’on s’est dit qu’on avait bien eu une excellente idée de se mettre en short...On n’était pas prêt pour le choc thermique, et comme l’escargot rentre dans sa coquille tout ce qui dépassait est rentré immédiatement dans sa cachette et on n’est pas tous égaux devant l’adversité. Bref, dire qu’il faisait froid était un euphémisme.

La place de parking inespérée grâce à l’univers cosmique interstellaire qui nous a donné cette chance en récompense de notre gentillesse et politesse journalières, on sort de la caisse, Golgauth s’apprête pour le « Staying alive », le Mexicain , Papa Ours et moi, on préfère faire prendre l’air à la bête du Gévaudan en plein air avant d’aller dans la salle.

stationnement.jpg (500 KB)Photo de parking libre de droits sur internet

Le froid nous bloque les jambes, on a du mal à avancer, et pourtant il y avait du soleil et aucun nuage, étrange, car c’est là que la température ressentie, ( cette information inutile sur un sentiment subjectif, égoïste et personnel, mais tellement dans l’air du temps parce que ce qui ne sert à rien est important aujourd’hui) nous indique un bon -5 degrés celsius.

Pas grave, le but était de braver les éléments de la nature pour voir Pestilence et Bodyfarm, et accessoirement assister aussi au concert de Angelus Apatrida, Battlecreek et Carnation, mais quand même surtout Pestilence et Bodyfarm, voire essentiellement Pestilence et Bodyfarm et peut-être même uniquement Pestilence et Bodyfarm.

Mais aller à un concert, c’est aussi voir des têtes connues, « les copaings, la biscotte » (y en a qui se sont tapés six heures de route pour venir quand même, des die hard pire que nous ! ) et rencontrer en chair et en os autrement que sur « le réseau social pour vieux » de nouvelles têtes ou contacts du net, et ce fut un réel plaisir de discuter avec ces mecs authentiques , parce que certains sont des musiciens talentueux, d’autres des humains atypiques, et parfois pour certains même les deux. On a pu discuter, et avoir la sensation d’avancer, même si on sait tous très bien que tout coule tout doucement. Leurs identités et pseudonymes internet sera gardée secret par souci de sécurité, de respect et de droits d’auteurs, parce que l’underground est un univers dangereux où l’on risque le guet-apens houblonique à chaque instant.

Enfin nous y voilà…

Golgauth :

Nous sommes le samedi 20 avril 2024 et nous sommes ce soir en terres limousines puisque nous voici dans la belle salle du centre culturel John Lennon à LIMOGES.

Départ du Lot-Et-Garonne avec Arch, Papaours et Golgauth pour aller récupérer le Mexicain au-dessus de Périgueux. 3 h de petites routes, à sillonner la campagne périgourdine.....Nous sommes de gros fadas...., et oui, car ce soir il y a une belle tête d'affiche qui nous attend : j'ai nommé les bataves de PESTILENCE !!!!!!

Les hollandais qu'on ne présente plus, seront accompagnés d' ANGELUS APATRIDA – CARNATION – BODYFARM et BATTLECREEK.

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Avant de commencer de parler de la soirée, un petit aperçu de la salle. Celle-ci se situe en contre-bas du complexe, un escalier mène dans la salle qui peut accueillir plus de 600 personnes. Le petit plus est cette sorte de balcon autour de la salle, mais pour ce soir, c'est fermé !!!!, dommage......

Les stands de merch sont en haut de la salle.

logo Battlecreek.jpg (35 KB)Battlecreek 1.jpg (77 KB)

On commence la soirée avec BATTLECREEK.

Groupe de thrash allemand, formé en 2004 avec :

  • Nodeng : basse,

  • Phil : batterie,

  • Chris : guitare,

  • Berne : chant,

nos 4 jeunes teutons nous proposent 3 albums studio :

  • wake the plague, sorti en 2011,

  • hate injection, sorti en 2015,

  • maze of the mind, sorti en 2024.

Honnêtement, nos bavarois n'ont rien révolutionné. Il s'agit d'un thrash assez classique, un mélange de Tankard avec un soupçon d' Exodus saupoudré de Kreator, d' Overkill et de thrash Bay Area pour obtenir BATTLECREEK.

Par contre, on ne peut pas leur enlever cette fougue, cette hargne sur scène, car nos thrashers ont bien su faire vivre le show, que ce soit le chanteur ou le guitariste et le bassiste. Nous avons même eu droit à des séries de ballons gonflés avec diverses écritures inscrites dessus, le tout balancés dans le pit.

Battlecreek 2.jpg (50 KB)La set-lit proposée est :

  • slaughter in the water, issu du 1° album,

  • king of rats, issu du dernier album,

  • knockout in the first round, issu du dernier album,

  • kill or be killed, issu de 2° album,

  • granvilles hammer, ssu du dernier album,

  • redneck riot, issu du 2° album.

BATTLECREEK a eu le mérite de commencer la soirée et il l'a bien fait car ça bougeait bien dans le pit. Leur thrash a fait remuer plus que les popotins, c'était énergique, entraînant mais rien de transcendant.

Les amateurs de thrash ont été comblés.

Groupe à suivre pour les amateurs du genre.

Battlecreek | Facebook

Arch :

Le billet, la fouille, le tampon, les stands de merch à l’entrée avec surtout la spatule en bois de « Battlecreek »pour faire la cuisine, en matière de goodie on n’aura jamais fait mieux !

Et comme on est entre potes, on se fait encore des cadeaux, on s’achète des cd’s des vinyles, on se paye à boire…

Battlecreek 3.jpg (81 KB)Battlecreek 4.jpg (82 KB)

Battlecreek 5.jpg (50 KB)BATTLECREEK avait commencé depuis cinq minutes.

Du Thrash, démarrer et chauffer une salle c’est toujours difficile, mais les allemands ont vingt ans et trois albums d’expérience.

Ils ont sortis « Maze of the mind » ce mois-ci donc forcément la tournée est justifiée. C’est festif, c’est Thrash allemand, et la bonne humeur à la Tankard est là, le chanteur est un bon frontman, ça joue ça speede, et même si on n’a pas forcément besoin de connaître la discographie, parce que ce genre de thrash, il en existe des centaines de dizaines , voire des dizaines de centaines, en Europe et Outre Atlantique ; les vocaux, les riffs font leur taff pour ceux qui aiment le Thrash et qui ont dormi depuis les années 80’s où qui sont les enfants de ceux qui ont dormi dans ces années là :
C’est sympa mais déjà entendu maintes fois. Alors la demi heure se fait tranquillement.

A chaque pause, c’était là discute, donc on n’y reviendra pas à chaque fois. Vous savez ce que c’est les pipelettes, le black metal c’était mieux avant, le death metal c’était mieux avant, le thrash, c’était mieux avant, le heavy c’était mieux avant, où sont les chiottes, tout ça…Les orga concerts, les albums à venir...Tout ça.

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Golgauth :

On continue la soirée avec les hollandais de BODYFARM.

Groupe de death metal sachant allier parfaitement le old school et le brutal. Quel subtil mélange et surtout quelle mandale tu prends dans la gueule.

Formé en 2009, nos planteurs de tulipes se composent ainsi :

  • Bram : guitare,

  • Alex : guitare,

  • Ralph : basse et chant,

  • David : batterie,

et nous dévoilent 5 albums studio :

  • malevolence, sorti en 2012,

  • the coming scourge, sorti en 2013,

  • battle breed, sorti en 2015,

  • dreadlord, sorti en 2019,

  • ultime abomination, sorti en 2023.

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Bodyfarm 1.jpg (47 KB)BODYFARM est un sacré rouleau compresseur façon Memoriam, Bolt Thrower. Au début, nos 4 hollandais nous la jouent assez old school, puis ils montent en régime. Ça blaste à merveille, des riffs de death pur jus, accrocheurs et bien gras. On se délecte avec la set-list :

  • manhunt, issu du 4° album,

  • soul damnation, issu du dernier album,

  • pervitin, issu du EP Malicious Ecstasy,

  • retalate, issu du EP Malicious Ecstasy,

  • the swamp, issu du dernier album,

  • the well of decay, issu du 2° album,

  • dreadlord, issu du 4° album,

  • the dark age, issu du 3° album.

Les musiciens font vivre le show, ça change de place, ça harangue les spectateurs.....Là-aussi, la foule se déchaîne, pogos et cicle-pit défoncent le pit. Il faut le dire que ce death est sacrément bon, virulent à souhait.

Personnellement, j'ai été conquis et je repars avec le dernier EP Malicious Ecstasy.

Je recommande ce groupe pour les amateurs de gros death qui tâche, qui défonce tout sur son passage.

Facebook – bodyfarm

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Arch :

BODYFARM ?

La bonne branlée machine de guerre de la soirée.
Ce groupe existe depuis 2009, et malheureusement le décès du chanteur Thomas Wouters avait causé un coup dur au groupe, sans compter que le décès plus récent du batteur Quint Meerbek n’avait pas aidé non plus, sachant qu’ils étaient à l’origine du groupe.

Pourtant 2023 voyait la sortie du cinquième album « Ultimate Abomination » comme un énorme retour avec Ralph De Boer à la basse et au chant, vocaliste de Dead Head, dont il portait fièrement les couleurs durant le set. Et c’est à ça que l’on voit les anciens puisque le batteur avait un t-shirt de Wasp, et les guitaristes avaient du Motorhead et du Holy Terror.

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BODYFARM en plus de leur terrible dernier album ont également sorti récemment un nouvel ep « Malicious Escstasy », avec des nouveaux titres et des live sur une longueur de quarante minutes ce qui est amplement satisfaisant. Leur death metal est carrément old school, est en live il a tendance à prendre le parti de certains passages à la Asphyx, avec une facette plus mélodique sur certains aspects, parce que le groupe arrive à envoyer dans sa violence des petits jets hyper anecdotiques mais tellement pertinents.
Et en toute honnêteté, c’est peut-être le groupe qui a eu le meilleur son de la soirée, avec un gros charisme sur scène, pas un seul raté, et le public était chaud bouillant à même aller parfois se lâcher dans certains circle pits débordants qui commencent aujourd’hui à bien agacer le public lorsque les mecs font exprès de pousser ceux qui ne demandent rien mis à part pouvoir regarder le groupe jouer sur scène.

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Et donc oui BODYFARM a su emmener le monde dans son monde, c’était morbide, putride, et chaud comme la braise. Du premier titre jusqu’au dernier, personne n’avait envie de rater un morceau et le death metal des néerlandais était brûlant d’efficacité.

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Golgauth :

C'est parti pour le 3° groupe avec CARNATION.

Quintet belge de death moderne, formé en 2013 avec :

  • Yarne : basse,

  • Jonathan : guitare,

  • Bert : guitare,

  • Simon : chant,

  • Vincent : batterie,

nos mangeurs de frites nous proposent 3 albums studio.

  • chapel of abhorrence, sorti en 2018,

  • where death lies, sorti en 2020,

  • cursed mortality, sorti en 2023.

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Petite particularité quand les musiciens arrivent sur scène, c'est le chanteur qui arbore un visage peint tel un adepte de black metal. Mais que nenni, puisque nos voisins belges nous balancent leurs décibels de death moderne avec quelques sonorités core. Certains y entendent des touches black, mais personnellement, je n'y ai pas trop fait allusion. Il y a même par moment du chant en clair qui surprend les non-initiés.

La set-list présentée est :

  • herald of demise, issu du dernier album,

  • iron discipline, issu du 2° album,

  • sepulcher of alteration, issu du 2° album,

  • matura, issu du dernier album,

  • cycle of suffering, issu du dernier album,

  • cursed mortality, issu du dernier album,

  • metropolis, issu du dernier album,

  • fathomless dephts, issu du 1° album.

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Nos belges balancent un death moderne sachant allier la brutalité, la mélodie. Il y a de forts passages intéressants ; les riffs sont bien accrocheurs, ça blaste plutôt pas mal et les solos sont effectués avec brio . Nous avons à faire à de bons musiciens. Ils ont le mérite de faire vivre le show et se démènent bien sur scène surtout Simon le chanteur omni présent. D'ailleurs, ça bouge plutôt fortement dans le pit entre pogos et circle-pit.

Pour les amateurs du style.

Facebook – Carnation

Arch :

CARNATION ? Pas compris

logo Angelus Apatrida.png (84 KB)Angelus 1.jpg (59 KB)

Golgauth :

Angelus 2.jpg (38 KB)Et viva Espana !!!!!

Hé oui, voici nos voisins ibériques d' ANGELUS APATRIDA. Groupe formé en 2000, il compte dans ses rangs :

  • José : basse,

  • Victor : batterie,

  • Guillermo : guitare et chant,

  • David : guitare,

et propose dans ses bacs 8 albums studio avec :

  • evil unleashed, sorti en 2006,

  • give 'em war, sorti en 2007,

  • clockwork, sorti en 2010,

  • the call, sorti en 2012,

  • hidden evolution, sorti en 2015,

  • cabaret de la guillotine, sorti en 2018,

  • angelus apatrida, sorti en 2021,

  • aftermath, sorti en 2023.

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Groupe qui tourne pas mal, et ayant fait des premières parties de grands noms tels que Death Angel, Exodus, Sacred Reich.....etc. Le groupe s'est fait une place et un nom en Europe et maintenant sur le plan mondial. Depuis leur 3° album, le groupe a signé chez Century Media.

C'est du thrash énergique, agressif. Il se dégage une force intense et cela se ressent dans le pit car c'est la folie, un cataclysme défouloir !!!! Nos espagnols sont d'une efficacité remarquable, une maîtrise et une fluidité dans les compos qui ne vous laissent pas de marbre.

Angelus 4.jpg (43 KB)La set-list proposée est :

  • indoctrinate, issu du 7° album,

  • snob, issu du dernier album,

  • one of us, issu du 6° album,

  • cold, issu du dernier album,

  • vomitive, issu du 2° album,

  • end man, issu du 5° album,

  • we stand alone, issu du 7° album,

  • violent dawn, issu du 4° album,

  • give 'em war, issu du 2° album,

  • sharpen the guillotine, issu du 6° album,

  • serpents on parade, issu du 5° album,

  • you are next, issu du 4° album.

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Avant le show, la petite intro est le morceau Prowler d' Iron Maiden.

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Qu'on aime ou pas, nous avons à faire à de bons musiciens et ils le rendent bien. Là-aussi, un show bien vivant, c'est un peu la marque de fabrique du thrash aussi !!!!! Les musiciens allient avec brio la rapidité, la technique et la mélodie.

Facebook – Angelus Apatrida

Arch :

ANGELUS APATRIDA ? Pas compris, mal aux jambes.

logo Pestilence.jpg (48 KB)Pestilence 2.jpg (85 KB)

Golgauth :

Pestilence 1.jpg (57 KB)C'est le moment tant attendu, nous y voilà : PESTILENCE arrive sur scène. Patrick Mameli se positionne au milieu de la scène devant son micro, et c'est parti......

Pestilence, formé en 1986 est un monstre du death old school avec 2 premiers albums sur lesquels figurent le grand et maestro Martin Van Drunen. L'album le plus abouti qui est pour un grand nombre de fans leur meilleur est : Testimony of the ancients. Puis le groupe est parti exploré un genre plus progressif. Est-ce à cause de cela que le groupe se sépare en 1994 ?

Néanmoins, Mameli, le seul membre d'origine, reforme le groupe 2007 avec d'autres musiciens, et nous pouvons donc voir sur scène :

  • Patrick Mameli : guitare et chant,

  • Rutger Van Noordenburg : guitare,

  • Michiel Van Der Plicht : batterie,

  • Roel Käller : basse.

Pestilence 5.jpg (49 KB)Leur discographie annonce 9 albums studio avec :

  • malleus maleficarum, sorti en 1988,

  • consuming impulse, sorti en 1989,

  • testimony of the ancients, sorti en 1991,

  • spheres, sorti en 1993,

  • resurrection macabre, sorti en 2009,

  • doctrine, sorti en 2011,

  • obsideo, sorti en 2013,

  • hadeon, sorti en 2018,

  • exitium, sorti en 2021,

Le show est tout simplement super, ça blaste comme il se doit, avec ses touches de technique et de mélodie. Les fans des premiers albums se sont régalés avec 4 morceaux du 2° album, 5 du 3° album, 3 du 5° album , plus quelques uns des derniers en date.

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Pestilence 6.jpg (46 KB)La set-list jouée est :

  • morbus propagationem, issu du dernier album,

  • the process of suffocation, issu du 2° album,

  • the secreties of horror, issu du 3° album,

  • deificus, issu du dernier album,

  • chronic infection, issu du 2° album,

  • prophetic revelations, issu du 3° album,

  • resurrection macabre, issu du 5° album,

  • devouring frenzy, issu du 5° album,

  • twisted truth, issu du 3° album,

  • lost souls, issu du 3° album,

  • dehydrated, issu du 2° album,

  • land of tears, issu du 3° album,

  • horror detox, issu du 5° album,

  • out of the body, issu du 2° album.

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Ce fut absolument génial...... Mameli a bien communiqué avec les fans, il a assuré le show. Les riffs sont d'une précision chirurgicale, notre frontman sait s'entourer d'excellents musiciens. Il impose sa hargne, avec son chant brut de décoffrage. Les solos sont exécutés avec brio.

Le show fut vraiment excellent, dommage qu'il n'y ait pas eu de rappel.

Facebook – Pestilence official

Arch :

Pestilence 7.jpg (48 KB)PESTILENCE ?

Voilà, pour beaucoup c’était la première fois, et PESTILENCE c’est un monument, une légende, un dinosaure, un groupe pour les papas, un truc à nous, c’est PESTILENCE.
Les Malleus Maleficarum, on vous parle d’un temps que les moins de vingt ne peuvent pas connaître (d’ailleurs même cette phrase, ils ne la connaissent pas) , les Consuming Impulse, Testimony…. Là aussi à part la mise en bouche du départ , parce qu’il a fallu au moins une à deux chansons pour prendre le temps de l’acclimatation, PESTILENCE a été ultra mega puissant.


Alors oui, il ne reste que Patrick Mameli , mais quelle puissance, quelle majesté, quelle fluidité, on s’est pris en pleine face des titres du très bon dernier album , et bien évidemment les chefs d’oeuvre cultes de Consuming Impulse et Testimony of the ancients notamment « Twisted truth ». Mameli gère parfaitement son groupe, ses morceaux, et son chant sur scène, et le son était tellement sur (trop) puissant que même « Resurrection macabre » et « Horror detox » ont été nettement plus appréciables sur scène qu’elles ne l’étaient sur l’album du même nom qui annonçait en 2009, un retour assez moyen pourtant.

L’atmosphère était tellement intense qu’un des trois activistes protagonistes initiateurs des circle pits s’est malheureusement blessé à la cheville à l’occasion d’une de leurs danses de la pluie. Mais heureusement les gens s’en sont inquiétés.

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PESTILENCE dominait au sommet de sa montagne, comme le sage qui dispatche sa sagesse acquise au fur et à mesure des années, chaque titre était magistral, pourvu que l’on connaisse la discographie du groupe, et la setlist a été minutieusement bien étudiée pour offrir quelque chose de primaire et violent. La dissonance était là et elle brillait par sa particularité si fidèle au groupe, voir PESTILENCE était quelque chose de très particulier, un peu comme Cynic il y a quelque temps.

Golgauth :

Un grand merci à Execution Management pour la tenue de cette belle soirée et merci au CC John Lennon pour cette belle salle, qui a rameuté presque 400 personnes tout confondues.

Maintenant 03h de route en pleine nuit nous attendent........

Facebook – Execution Mgt

A bientôt pour de nouvelles aventures metalliques.......

Arch :

Le retour ?

Bah, la nuit, pas se tromper, pas se faire flasher, pas dormir en conduisant, Mexicain balancé par la portière sur la route, il s’accrochait et ne voulait pas lâcher ; Papa Rouste qui dormait à moitié, changement de passager Golgauth qui ne dormait pas et voulait écouter du Slayer, est passé devant, le Grizzly derrière a essayé de scier du bois comme Charles Ingalls.

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Mais bordel que c’était long ! Interminable, toujours pas d’autoroute et plus de soleil. La nuit ça fait peur, y a des renards, des chevreuils et pas ceux qui savent jongler, et des rats gros comme des vaches en Aquimousin !

Bref, tout le monde est bien rentré.

Golgauth/Arch Gros Barbare

Photos concert : Golgauth, le reste, internet.

26/04/2024