CARNET DE CONCERT SMASHED – OVERCHARGER – SLAVE ONE 11/05/2024 au Salem - 33

CARNET DE CONCERT

SMASHED – OVERCHARGER – SLAVE ONE

11/05/2024 au Salem - 33

Arch: 

Tandis que les cieux étaient cléments en ce samedi 11 mai 2024, puisque la chaleur aura été au rendez-vous jusqu’au trois quarts de la soirée, on ne peut que remercier Tlaloc pour les Aztèques, Chac pour les Maya à chiens, enfin les punks plutôt, ou bien Mu’Ye chez les Otomis, ( mais en même temps la pluie, ça Mu’ye) pour nous avoir arrosé la raie en fin de soirée, ayant sans doute estimé qu’on avait suffisamment vu le soleil.

Bref, ce samedi fut une date exceptionnelle, puisque on a réussi à faire prendre les rednecks d’Overcharger (à l’authenticité aussi vraie que leur barbe est longue) en sandwich entre les bouchers de l’extrême ( au sens de l’amitié aiguisé comme un hachoir à bœuf ) que sont Smashed et les complètement fous, ( tout droit sortis de l’usine à olive , les dissonants de l’hexagone à la pulpe si extrême ) que sont SlaveOne, grandeur de toutes les grandeurs pour les disciples de l’Omega.

Un alignement de planètes qui offrait à la communauté bordelaise, une bien belle affiche hétéroclite au départ mais qui fusionnait dans l’arrière train comme une soupe à l’oignon de fin de soirée juste avant le spectaculaire « chabrot » de nos aïeux.

Les Caballeros étaient éparpillés aux quatre coins de la Terre du Milieu, Golgauth était déjà sur Bordeaux à enfiler des perles, tandis que Cousin achetait du fromage pour nourrir tout le Sri Lanka, le Smook , toujours beau gosse, faisait le beau gosse, Papa Rouste ramenait les boissons sans alcool, parce que c’est le papa qui veut jouer avec la maman, et le Mexicain avait ramené ses fesses poilues pour qu’on aille ensemble chercher Ben, guitariste de SlaveOne à la gare, et finalement faire un voyage inattendu dans une caisse pleine de merch dont le voyant moteur voyait rouge comme un taureau dans une arène.

Sous la chaleur torride du Sud Ouest, nous voilà donc tous partis au Salem. Et franchement le timing était plutôt pas mal puisque Overcharger étaient déjà là, SlaveOne n’a pas branlé alors qu’ils venaient du Gatinaicticut, et c’est pas à côté (on le saura durant le concert puisque Tarvos nous parlera sur scène comme s’il était chez le psy ou dans un repas de famille, peut-être même les deux, 6 heures aller – 6 heures retour pour ceux qui ne le savent pas !! ). Y a que les Smashedois qui ont pris le temps d’arriver, en même temps à Tarbes on prend le temps de vivre.

Enfin, le temps de dire bonjour à tout le monde, de se faire la bise, de serrer des pognes, de discuter chiffons sur les t-shirts qu’on porte, on vient aussi saluer John du Salem, parce que c’est le patron, il dit « non » en rigolant, mais en fait tu sais pas s’il rigole, alors tu rigoles, mais tu sais pas s’il faut rigoler, du coup t’arrêtes, mais tu sais pas si t’as arrêté trop tôt ou alors peut-être trop tard, du coup tu dis rien, mais peut-être qu’à ce moment là il vaut mieux parler, parce que John, il rigole pas. Enfin si, il rigole, mais tu sais pas si c’est pour de vrai, ou alors si c’est pour annoncer qu’il va te dépecer, du coup, tu fait attention à ta peau, alors tu t’éloignes, mais ça sert à rien d’aller trop loin, tu fais partie de l’orga.

Il fait chaud, les balances se font, les glaçons sont dans la bassine et le houblon flotte comme un iceberg qui attend le Titanic, la soirée sera bonne, y a les copains, plus qu’à jouer à la biscotte.

Quand la soirée commence, Christophe, le grand oracle de Radio Grand R, notre Gandalf des ondes fm, le master of the masters de la radio, a posé son matériel et c’est parti pour les entrevues avec El Mejicano et Smook de Smic, de Smack de Snatchos qui débutent les festivités avec SlaveOne. Les mecs ont eu le temps de poser le décor avec leur sérieux légendaire.
Pendant ce temps là Golgauth et Cousin font les cerbères à l’entrée et refilent autant de bracelets verts qu’ils en ont dans les poches, tandis que Papa Ours essaie de revendre tout ce qu’il peut, même la nappe.

Ok , une fois la vague de spectateurs passée, bien que le bordelais ait été un peu frileux, Golgauth et Cousin sont allés traquer l’instant de vie partout où il y avait de la vie, mais aussi de la mort, et vous en avez un aperçu plutôt appréciable.
Mais ce qui est aussi remarquable, c’est que les spectateurs venus pour cette affiche ont été bien présents pour les trois groupes, chauds du bas du front et du monosourcile ainsi que du poignet et l’on manifesté tout au long de la soirée, à l’ancienne avec la passion et le respect des bonnes choses. L’osmose s’est installée entre les groupes et le public.

Golgauth:

On ne vous présente plus le Salem ( LE HAILLAN – 33 ), ce petit pub muni d'une salle de concert fort sympathique qui propose également à l'étage une loge et les salles de répet ; qui devient le lieu incontournable du bordelais pour des concerts metal.

Toujours géré par l'excellent John qui, en ce samedi 11 mai 2024 accueille une belle affiche avec SMASHED – OVERCHARGER – SLAVE ONE, organisé par le groupe OVERCHARGER en partenariat avec CABALE PROD.

C'est donc une affiche 100% française qui nous est proposée.

Il fait beau, quasi 30°, on a chaud !!!!! On espère juste que tout le monde ne soit pas allé à la plage afin d'assister à ce concert fort sympathique surtout que c'est une première pour les potos orléanais de SLAVE ONE en terre girondine.

Nous saluons la présence de Christophe, notre Cricri d'amour, patron de la radio : Radio Grand R qui a installé tout son matos pour pouvoir effectuer les interviews des groupes et permettre la diffusion en direct des live.

D'ailleurs, le Mexicain et le Smook commencent les interviews avec les gars de SLAVE ONE.

Papaours et Arch ont installé le stand Cabale Prod et ont déjà écoulé quelques galettes.

Cousin et moi sommes à l'entrée, je m'occupe de la caisse tandis que Cousin s'amuse à mettre aux poignets des fans un magnifique bracelet vert, après bien sûr s'être acquittés de la modique somme de 08 € pour assister à ce concert.

Golgauth:

Il est 21h00, on commence la soirée avec SMASHED.

Groupe venant de Tarbes – 65, notre quintet a commencé à officier vers les années 2006. Il a dans ses bacs :

• une démo,

• un EP : « spontaneous decomposition » sorti en 2014 et réédité en 2020 par nos soins,

• son premier album en 2022 : « Spreading Death » chez Cabale prod !!!!

Nous sommes dans un gros death metal, bien brutal, avec des influences typiquement death US comme Cannibal Corpse, Suffocation entre autres. Le chant est bien lourd, gras, et ça gruike par moment sans tomber dans le style core. Notre frontman, fidèle à lui-même, fait les 100 pas de part et d'autre de la scène tout en communiant aisément avec le public, qui le lui rend bien.

Nous retrouvons :

• Adrien au chant,

• Seb et Mat aux guitares,

• Julius à la basse,

• Alain à la batterie.

Ça blaste bien, pas trop de temps mort, c'est très énergique, du gros death façon rouleau compresseur. Le groupe bénéficie d'un bon son et le jeu de lumières permet de faire d'assez belles photos.

Le show s'enchaîne avec la playlist suivante :

• intro,

• spontaneous decomposition, issu du EP,

• pain, issu de l'album,

• sheitan, issu de l'album,

• lethal dysphoria, issu de l'album,

• sanctuary of nightmares, issu de l'album,

• hellzeimer, issu de EP et repris dans l'album,

• hate, issu de l'album, et comme cela devient presque une tradition, ce morceau m'est dédicacé !!!!!!

• spreading death, titre éponyme de l'album,

• zombie ripper, issu de EP et repris dans l'album,

• stalker, issu de l'album.

La prestation est parfaite, tout se passe dans une super ambiance, très festive, un show très bien mené par nos pyrénéens hyper sympas. Nous en avons pris plein les oreilles comme à chaque fois.....

Pour les fans de gros death influences US années 90, jetez-vous dessus illico presto.....

https://www.facebook.com/smasheddeathmetal

Arch: 

Smashed commence la soirée. Et chose remarquable ici aussi, les trois groupes ce soir auront fait une prestation phénoménale, avec de la générosité, une énergie explosive et un son plutôt très bon.
Smashed c’est de l’amour en gelée sur un coulis de chair humaine, saupoudré de cellules épithéliales.

Ce groupe a toujours su trouver des bassistes hors pair, et Julius qui a succédé à Momo, a aussi son propre style et son propre charisme d’homme des cavernes. Smashed a fait saigner le Salem immédiatement parce que la voix d’Adri quand il beugle, est tellement à des années lumière de son parler si amical et pastoral, qu’il vient botter des rondelles dès les premiers morceaux.

« Lethal Dysphoria » prend en concert une dimension surprenante et à dire vrai, le petit pont psychotique qu’il y a au milieu du titre s’est laissé manger comme un amuse bouche dans une cérémonie des vœux de n’importe quelle mairie, le discours on s’en tape, y a quoi à bouffer ?!?!?!

Déchaînés comme des orques sur le Gondor, les Smashed ont envoyé la sauce en laissant tomber le piment rouge dedans, c’était la folie sur scène, « Sanctuary of Nightmares » résonne comme un cannibale sur un cadavre, et les riffs de Smashed sont tranchants, le groupe nous offre un aperçu des morceaux de leur premier album, mais également de leur démo mythique « Spontaneous decomposition », et plus la soirée avance plus ça brûle au bout des doigts.

Adri et sa bonne humeur légendaire, attire la sympathie et chacun tombe dans le piège pour se faire ramoner à chaque morceau. Le bonheur est dans le Salem, il y fait soif et bon vivre en ce long week-end.

Le temps de faire le changement on a reçu Seb le big boss de la Seisach venu voir les groupes de cette soirée, on en a profiter pour lui tirer quelques verres du nez en attendant la prochaine date au mois de septembre, puisque la Seisach Metal Night sera votre première « dubble » sur deux jours, en Terre Guyennaise, et nous l’attendons avec impatience.

Puis Smashed est venu faire un petit coucou pour parler des concerts à venir.

Golgauth:

Le coin interview emmené par Arch et Smooky reçoit le charismatique Seb Seisachtheion pour nous parler de son événement : la Seisach Metal Night prévue le 18 et 19 octobre.

Puis ils enchaînent avec Adrien et Seb de SMASHED, qui sont encore tout dégoulinant de sueur après leur show qui vient de se terminer il y a même pas 10 minutes.

Golgauth: 

On continue la soirée avec OVERCHARGER, qui organise donc cette soirée et qui nous a gentiment proposé de les accompagner dans l'organisation pour l’événement.

Groupe bordelais de southern metal, ou sludge metal, formé en 2010, nos girondins nous proposent :

• un EP : « words for my ennemies » sorti en 2013,

• un album : « all that we had » sorti en 2014,

• un album : « origin » sorti en 2018,

• un EP : « from the ashes » sorti en 2023.

La musique est très énergique, ça ne blaste pas aussi vite que leurs prédécesseurs mais ça bourrine assez bien par moment. Nous pouvons voir sur scène :

• Basty au chant,

• Jb à la guitare et choeurs,

• David à la basse,

• Tom à la batterie.

Seb alterne parfaitement le chant dans la brutalité que dans la douceur. Ce côté musical flirtant avec le sludge, stoner, metal, nous fait voyager en Louisiane, c'est groovy à souhait.

Nous écoutons :

• intro + bordel,

• hate, issu du dernier EP,

• temptations, issu du 1° album,

• origin, issu du 2° album,

• chainsaw kiss, issu du 1° album,

• witch spells, issu du 2° album,

• the descent, issu du 2° album,

• tales from the south, issu du dernier EP,

• eternal hangover, issu du dernier EP,

• today I die, issu du 1° EP.

Quand on regarde les mimiques de Jb aux 6 cordes, il y a par moment un petit côté Zakk Wylde qui ressort. David headbangue comme un fada et Tom martyrise ses fûts. Les riffs sont bien exécutés, l'héritage sudiste est bien présent. Tout comme SMASHED, il y a eu un bon son avec un jeu de lumières correct.

Le groupe est actuellement en préparation pour le prochain album.

A suivre pour les amateurs du genre.

https://www.facebook.com/Overchargermusic

Arch:

Voilà quatorze ans qu’Overcharger existe et après quelques changements de bassistes, ils ont enfin trouvé le gars qu’il fallait, un mec méticuleux et aussi rapide qu’un TGV, qui a fait son entrée en gare des rednecks depuis six ans déjà.

Après un ep et deux albums, ça faisait cinq ans que les Charger n’avaient pas pointé le bout de leur nez, et 2023 a vu leur retour « From the ashes » , un excellent trois titres sombre et chaud comme la braise comme ils ont toujours su le faire avec un groove sans pareil ; et c’est dans la moiteur de la soirée que les Overcharger ont creusé le fossé à la main entre les deux groupes de Death metal pour y balancer leur groove. Basty montre son amour pour Dimebag Darell parce qu’on sait tous que les Overcharger sont fans du Southern de Pantera et leur musique est brûlante, incandescente par endroits et lourde comme un pachyderme sur d’autres.

C’est bon aussi de les voir parce que le public bordelais les connaît bien, ils ont écumé les Runes tellement de fois. Overcharger sur scène c’est le groove à l’état brut, la guitare de JB et la basse de David entrent en collision et le feu sacré fait fumer la batterie de Tom, tout le monde est ravi. Les hurlements de Basty retentissent jusqu’au bar, et le show fait la liaison entre les deux mondes. Le groupe a choisi ses titres les plus obscures et ça bute à tour de bras. La soirée est bonne et le monde tourne rond.

Après le show on réussira à prendre quelques instants volés à Overcharger pendant les balances de SlaveOne qui étaient sans pitié aucune pour annoncer une tête d’affiche exceptionnelle.

Golgauth:

A peine leur set fini que Basty et Tom d' OVERCHARGER partent au stand interview avec Arch et Smooky.

Voici la tête d'affiche de cette belle soirée, il s'agit des orléanais de SLAVE ONE, en fait c'est plus de Montargis que le groupe est implanté, mais bon c'est le même coin !!!!!

C'est donc une exclusivité de voir ce quintet en terres girondines, car c'est la première fois qu'ils descendent aussi bas pour se produire. Nous avons l'honneur d'accueillir :

• Cyril au chant,

• Nico et Ben aux guitares,

• Jean à la basse,

• Seb à la batterie.

C'est un réel plaisir de les avoir avec nous pour ce soir.

SLAVE ONE est un groupe de death, death tech, formé en 2007. Ils nous présentent :

• une démo : « vermin », sortie en 2009,

• une démo : « cold obscurantist light », sortie en 2011,

• un album : « disclosed dioptric principles », sorti en 2016,

• un EP : « an abstract and metaphysical approach to deceit », sorti en 2017,

• un album : « omega disciples », sorti en 2020,

• l'album : « disclosed dioptric principles » ; réédité en 2022,

• un split : « disciples of the machete » avec Voorhees, sorti en avril 2024.

On ne va pas se mentir, cela a été un méga défouloir !!!! Quelle claque reçue !!!!!, c'est bourrin, technique avec des parties mélodiques mais ça tabasse grave !!!!! On a pris un gros pavé en pleine tronche.....

Nos oreilles ont super chauffé avec :

• les disciples de l'omega, issu du 2° album,

• tunguska, issu du 1° EP,

• dissident flesh, issu du 2° album,

• lightless perspectives, issu du 2° album,

• for shiva whispered the universe, issu du 1° album, qu'on retrouve sur l'album réédité,

• the deadstar theory, issu de la 1° démo,

• suffocating the stars, issu du 2° album.

Il y avait par moment un côté ou plutôt une ambiance atmosphérique avec ces solos qui s’enchaînaient à tour de rôle, on était comme transcendé, transporté par cette musique qui ne vous prenait pas qu'aux tripes mais qui vous ramollissait le cerveau tellement la technicité mélangée à la mélodie vous faisaient traverser le cosmos....., mais on revient vite sur Terre quand le bourrinage, le matraquage de fûts reprenaient les rênes. C'était vraiment excellent, d'ailleurs une cymbale n'a pas résisté au show, paix à son âme !!!!!

Cyril en bon frontman a su bien communier avec le public, il s'en est même jeté à plusieurs reprises dans le pit, un peu timide, afin de vivre l'instant présent avec les fans.

Quant aux musiciens, ils ont tous excellé dans leur domaine, ce fut grandiose, une méga grosse fessée.....

Je recommande expressément ce groupe pour les fans de death tech.

https://www.facebook.com/SlaveOneMetal

Arch: 

SlaveOne à la maison, c’était la première fois (et y a des premières fois de princesses, ça existe encore), la route était longue mais tellement bienvenue, parce que les mecs ont bouffé du bitume pour venir jusqu’à nous et nous faire l’honneur de jouer leur death metal dissonant . Un death metal qui a su évoluer au fur et à mesure des albums et des mini, pour avoir une certaine noblesse autant musicale que visuelle.
C’est dans l’esthétique que SlaveOne offre au monde son univers si particulier, en total paradoxe avec la gentillesse de ses membres complètement dingues.

Et pour ceux qui apprécient le groupe depuis maintenant quinze ans, la musique de SlaveOne sur scène prend une dimension et un relief autrement plus spectaculaire qu’elle ne peut offrir en studio.

Et pourtant chaque étape de leur discographie était une bifle, « Vermin » mis à part, parce que le dépucelage peut parfois traumatiser, de Cold à Disclosed et leur réédition en passant par « An abstract » et « Omega Disciples », SlaveOne a toujours su torturer les notes et les rendre étranges en conservant un death metal stellaire. Leur univers est unique et si philosophique que forcément on en conclut qu’ils sont schizophrènes quand on les voit jouer et quand on leur parle.

Tarvos avait la rage, autant sur scène que devant la scène, et on sent que les mecs maîtrisent leur sujet, parce que l’énergie dégagée des titres de SlaveOne ont conquis un public qui ne les connaissait pas particulièrement, et chacun aura pris sa méga-branlée, parce que même les membres des autres groupes ont pris la soupe de phalanges en pleine face.
SlaveOne domine ses titres, plonge tout le monde dans ses atmosphères glauques et rugueuses où sort finalement quelques mélodies puissantes pour inonder le Salem et trouver quelques nouveaux disciples en attendant le prochain album.

Le groupe joue et leur musique agrippe le public comme une morsure qui ensuite se répand provoquant une nécrose inéluctable. Bouillonnant, frénétique et impétueux, les SlaveOne dévorent la scène comme Galactus dévore les mondes, Jean saute sur place, Benoit et Nico vont vite, tandis que les titres phares du groupe défilent « Tunguska » « Uroboric » « Shiva » ou encore la terrible « Suffocating the stars », personne n’en perd une miette et c’est jusqu’au bout que le public accompagnera les ambassadeurs du Gatinais.

Enorme branlée.

Bordel , déjà la fin !

Golgauth: 

Le concert se termine, les fans quittent la salle, mais pas nous car il faut ranger le stand interview avec Christophe, notre stand de merch. Il faut ranger la loge du catering afin que tout soit nikel avant de partir.

Nous sommes restés encore une bonne heure à discuter avec tout le monde, on ne voulait pas que la soirée se termine.......

https://www.facebook.com/cabaleprod

https://www.facebook.com/SalemBarConcert

Arch : 

Tout le monde était content, l’ambiance fut bonne les groupes ont sincèrement joué avec une énergie redoutable offrant au public un show réellement généreux, parce que jouer sur scène c’est aussi savoir bouger, savoir communiquer avec le public ce que les groupes ont su faire jusqu’à en raconter leur vie privée.

Le temps de se poser quarante secondes, bien sûr qu’après tout ça, il a fallu aider Christophe à ranger le matériel radio, mais aussi les groupes à remonter les instruments puis ensuite ranger le stand de merch, et enfin prendre le temps d’une ultime boisson tous ensemble avant de se dire au revoir et se faire le bisou comme à la cour d’école.
L’amitié c’est sacré et il faut prendre soin de ses amis. C’est chose faite, en tous les cas espérons le.
Les groupes ont été formidables et le public enjoué. Il ne reste que peu d’endroits sur le Bordelais, faisons en sorte que le Salem perdure encore de longues années.

Rédaction carnet de Concert : Golgauth/Arch Gros Barbare
Magnifiques photos : Minos Dante (Cousin) / Golgauth
Aux manettes de Radio Grand R : Grand Master Christophe
Interviews: Le Mexicain / Smook de Smack de Smic de Snachos
Au stand de merch de la mort qui tue : Papa Ours (dit Papa Rouste pour les intimes)

15/05/2024