ANAXAGOR -Interview- 14/11/2020

Groupe girondin dont les dents du fond baignent toujours dans le thrash, ANAXAGOR a vu son premier album éponyme sortir cette année chez Great Dane Records, un travail acharné, des riffs travaillés, un artwork de qualité, ce premier album mérite d’être découvert en profondeur. Pour ce faire , interview avec Antonin (guitare).

Salut à vous, trois ans d’existence pour ANAXAGOR ? Quelle est sa véritable histoire, celle dont on ne connaît pas les petites lignes, celle de la genèse et du duo avec Fédric, de son enregistrement, de ses changements de line-up…. Qui en est à l’origine et comment vous en êtes arrivés à ce premier album signé chez un label de surcroît ?

Surtout qu’il y a eu quelques retards avec le confinement et que cela fait un bon moment que vous l’attendiez ?

Fédric, qui est un ami d’enfance, m’a fait découvrir le métal lors de l’été 1991. J’avais 12 ans et j’ai très vite accroché notamment grâce aux intros en arpège de Good Morning Black Friday et The Last Worlds de Megadeth sur l’album Peace Sells. Il m’a laissé une K7 avec Rust in Peace (écrit « Rusted Pieces » ;p) et Peace Sells… Le mal était fait. J’ai ensuite cultivé ma passion pour le genre avec Metallica, Slayer et Sepultura.

Mes parents m’ont ensuite offert une guitare électrique quand j’avais 15/16 ans et j’ai commencé à bidouiller dessus en apprenant Nothing Else Matter, Don’t Cry ou Symphony of Destruction… Arrivé à la fac, j’ai ensuite fondé mon premier groupe NE[MÜ]KO avec des amis très proches (ils sont aujourd’hui éparpillés entre feu Sam is Drunk, les Blooming Bones et Joana Clotet). C’était du néo métal assez naïf, réalisé avec nos moyens techniques limités mais y’avait des plans qui sonnaient bien… On a fait quelques dates, dont la première partie de Viridiana et des Zombies Eaters à Poyanne… où Fédric nous avait dépannés en remplaçant au dernier moment notre bassiste.

En parallèle, Fédric est un excellent guitariste qui bosse avec acharnement ses gammes et sa technique. Mais les aléas de nos vies respectives ont fait qu’on n’a jamais réussi à vraiment monter quelque chose ensemble. Jusqu’au moment où, après avoir longtemps quitté la région bordelaise, j’ai appris son imminent retour. Je l’ai donc tout de suite contacté pour lui proposer dès son arrivée de faire quelque chose ensemble. Cela faisait 10 ans que NE[MÜ]KO avait splitté et je n’avais remonté aucun groupe depuis… Mais l’envie était là, surtout d’enfin jouer avec lui.

On s’est alors vu tous les vendredis soir chez moi et on a commencé à gratouiller ensemble. Très vite, des choses se sont mises en place. Avec un pattern de composition efficace. La plupart du temps, je propose une base, un killer riff qui s’enchaine avec deux, trois plans. J’ai souvent une approche rythmique qui sort du cadre. Pour info, le dernier riff que j’ai composé est en 9/8… Cela me donne une petite originalité en termes de composition, ce qui compense un peu mes limites techniques. Fédric me regardait souvent en me disant « Tu sais c’est une maladie » ; ça nous faisait marrer. Puis il s’approprie le truc rapidement, propose des arrangements, modifie et complète un peu les transitions ; il ajoute souvent un petit riff en plus, on travaille la structure avec une approche un peu mathématique et on arrive à un truc qui tient la route.

De temps en temps, Fédric arrivait aussi avec des riffs pour construire un morceau. Le processus était alors plus complexe. Moins à l’aise techniquement que lui, il me fallait souvent du temps pour les maitriser. Ce fut notamment le cas pour « Panopticon » qu’il a composé à 80% (je n’ai composé que le riff de fin en me basant sur ce qui existait déjà) ou encore « Born to Frag » dont je n’ai composé que le riff du refrain.

Mais au final, je pense qu’il n’y aucune compo composée à 100% par l’un ou l’autre. Même « Louder Than all » qui est le dernier morceau que l’on a composé pour l’album basé sur des riffs que j’avais depuis longtemps dans mes cartons, Fédric a rajouté le superbe break mélodique dans la 2ème partie du titre et il a composé le solo final en plein enregistrement…

Quand nous avons eu 4 ou 5 compos finies, on a passé des annonces un peu partout. Jérémie (batterie) et Mathieu (basse) ont répondu en même temps et ils sont venus ensemble pour leur première répète. Ça a tout de suite matché avec Jérémie avec qui on partage de nombreuses références musicales. Mathieu était un peu timide sur son instrument mais on lui a laissé sa chance et on n’a jamais eu à le regretter ! On a eu ensuite un premier chanteur (Clément) beaucoup plus jeune que nous et qui était fan de Deathcore. Ça n’a pas collé et finalement Alex nous a rejoint. Là aussi, ça a tout de suite matché.

Malheureusement, juste après l’enregistrement de l’album, Fédric a décidé de quitter le groupe. Je le regrette profondément parce qu’il était évidemment une partie de l’âme originelle d’ANAXAGOR. Je ne vais pas m’étaler ici sur ses raisons ; il faut lui demander à lui, mais nous ne pouvons que respecter son choix… Alors nous avons cherché quelqu’un pour le remplacer, et c’est comme cela que Rémi nous a rejoint. Il est très jeune par rapport à nous, mais il fait preuve d’une telle maturité qu’on ne s’en rend absolument pas compte et sur le plan technique, ça colle parfaitement avec ANAXAGOR.

Production par Sylvain d’Exocrine pour l’enregistrement, mix et master ; quand on connaît la technique d’Exocrine, que cherchiez-vous exactement comme son pour ce premier album ? Car effectivement, en fonction d’avec qui on bosse, le ressenti mais surtout le résultat final influence fortement la couleur d’un album ?

Il n’a pas été trop pointilleux voire ultra dur pour obtenir le résultat ?

Du coup ANAXAGOR se sent plus proche de la scène actuelle ou de la scène old school ? Thrash ou death ou mix des deux ?

Concernant l’album, je connaissais Sylvain (Exocrine) par des amis communs et les quelques fois où on s’était parlé, le courant passait plutôt bien entre nous. Je lui ai parlé de notre projet d’album et il s’est tout de suite montré intéressé. Quelques semaines après, on lançait l’enregistrement. Alors je mentirais si je disais que ça a été simple. Sylvain est exigeant et il a un emploi du temps très chargé, alors quand on galérait pour passer un riff ou qu’on découvrait qu’on ne jouait pas exactement la même chose et qu’on se mettait à batailler pour choisir quoi faire, ça pouvait créer des tensions. Mais j’ai envie de dire à juste titre. On a perdu du temps parce qu’on n’était pas parfaitement préparé, ce qui nous a amené à faire des corrections à la dernière minute avec le stress qui va avec. Ceci étant, Sylvain nous a super bien encadré, il nous a poussé au max de nos capacités et il a joué un vrai rôle de producer dans le sens où il y a aussi sa patte sur l’album. C’est ce qu’on voulait, à savoir quelqu’un qui ne soit pas juste là pour appuyer sur le bouton « Rec » mais qui ait aussi un positionnement artistique comme Max Norman qui a signé les meilleurs albums de Megadeth… On voulait un son moderne mais qui ne sonne pas trop propre non plus, du Modern Trash en somme, et je crois qu’il a réussi à nous donner un son qui nous correspond bien.

Sylvain étant particulièrement satisfait du résultat intermédiaire, il a proposé l’album à Great Dane Records. Sans même nous prévenir ! Et Great Dane a tout de suite apprécié… Il ne nous restait plus qu’à signer. Donc, pour faire simple : merci Sylvain !

Concernant les scènes, on ne réfléchit pas trop en termes de catégories ; on fait la musique qu’on aime jouer et écouter… Concrètement, je pense qu’on est plus thrash dans notre ADN mais la patte de Sylvain dans les sessions d’enregistrement du chant a donné une orientation beaucoup plus death et c’est cool !

On a la forte sensation qu’il y a eu un énorme travail sur les voix, non seulement de la part de votre vocaliste, mais aussi de la part de Sylvain pour faire ressortir un gros côté death par endroits non ? Comment se sont déroulées les sessions de chant ?

Le chant a été assez vite enregistré mais c’est vrai que c’est sûrement la plus grosse modification apportée par Sylvain et ce qui, au final, caractérise le plus l’album. Alex a un chant aboyé thrash brut de décoffrage, extrêmement efficace. En concert, il plaçait aussi du grawl plus death mais pas tout le temps. Là, Sylvain l’a vraiment poussé dans ses derniers retranchements en lui faisant tester plusieurs tessitures de voix. Du grawl vraiment death en passant par le black. En plus de ça, Sylvain a fait enregistrer une multitude de voix pour les mêmes passages en changeant les techniques de chant. Cela donne plein de passages assez puissants où les voix se mélangent pour donner un truc assez dément. Après, cela donne une coloration au morceau en termes d’ambiance qui nous étonne parfois. On a des retours sur tel ou tel morceau qui fait très black ou très death, etc… Alors que pour nous, c’est juste du thrash :p. Mais bon, réaliser un album, c’est aussi apprendre à lâcher prise et à accepter de ne plus être propriétaire à 100% du truc. En tout cas, on est très content du résultat. La voix est sans conteste un très gros point fort de cet album.

L’ombre de la collaboration avec Fédric semble toujours présente, notamment avec cet artwork signé de sa main et mis en couleurs par Jeff Grimal (ex-The great old ones), mais l’on s’aperçoit que votre album est éponyme. Alors, quelle idéologie, quelle thématique sont abordées sur cette première production ? Quelles sont les atmosphères visuelles qu’ANAXAGOR voulait mettre en exergue afin qu’on les devine vu qu’on n’a pas accès à vos paroles ?

Fédric a quitté le groupe alors que l’album était à 90% dans la boite et qu’on avait déjà plus ou moins choisi le packaging. Ses dessins sont fabuleux et il était évident pour nous que l’un d’entre eux devait orner notre album. Au final, on en a choisi deux et ce qui devait être la jaquette est devenu l’illustration du CD. Le résultat est cool surtout avec la coloration de Jeff Grimal mais un poil trop sombre par rapport aux illustrations originales.

Concernant les textes et les thèmes abordés, il n’y a pas vraiment de colonne vertébrale. On est en tout cas très loin de l’album concept. On était juste à peu près tous d’accord sur le fait de ne pas aborder de thèmes politiques contemporains.

A partir de là, on est surtout parti sur nos références pop culture qu’on partage tous au sein du groupe. « The Plague » fait référence à World of Warcraft, « Shepard » à Mass Effect, « Panopticon » au film génial Dark City d’Alex Proyas, « Fame of Thrash » est un pot-pourri de tous les titres qui nous ont marqués dans le métal, etc. Après, c’est Alex qui a fait un peu comme il le sentait ; de notre côté, on est juste intervenu sur des placements de chant d’un point de vue rythmique.

Pour le prochain album, il se peut qu’on cadre un peu plus tout ça, histoire d’avoir une identité dans nos textes. Mais bon, de manière générale, je n’ai jamais rien compris aux textes des groupes que j’écoutais et donc, je n’ai pas vraiment pris l’habitude de m’en soucier. Et la plupart du temps, quand je faisais l’effort, j’étais déçu de ce que je comprenais.

On se rend compte qu’ANAXAGOR aime musicalement à toucher du doigt la science-fiction ; est-ce qu’Orwell et son roman « 1984 », tellement d’actualité, est quelque chose qui parle au groupe ?

Quel est votre univers cinématographique, vidéo et romans d’anthologie finalement ?

Oui, la SF fait partie de nos réfs pop culture. « Shepard » est un immense space opéra vidéoludique qu’Alex et moi avons adoré. Dark City est un de mes films fondateurs, son ambiance et son final vertigineux m’ont énormément marqué, sans parler de la beauté fascinante de Jennifer Connely.

« Stomping on a face » fait effectivement référence à « 1984 » ; c’est un peu notre seule entorse à notre volonté de ne pas aborder de thèmes politiques, mais bon, au final, on s’y retrouve tous. Condamner le totalitarisme nous parait être une évidence mais aujourd’hui les tentations totalitaires sont nombreuses et pas toujours évidentes à identifier… Elles sont toujours motivées par des desseins vertueux… Il y a quelque chose de particulièrement contemporain dans le texte d’Orwell, sa critique des outils de surveillance imposés par l’Etat. Tout le monde est vigilant contre ce qui vient du pouvoir étatique mais en même temps, chacun s’auto-fiche en permanence sur les réseaux sociaux en faisant des listes de ce qu’il aime, etc. La menace totalitaire n’est peut-être pas là où on le croit…

On donne tout dans un premier album ; on donne son âme, on donne son temps, on donne ses forces mais quand celui-ci est sorti, on parle déjà de ce qui sera écrit après. J’ai compris que vous aviez déjà deux ou trois morceaux d’écrits avec peut-être un Ep envisagé plus tard ? Mais n’avez-vous pas envie de laisser votre album bien faire son chemin et le laisser mûrir comme il le mérite ? Vous aviez mis combien de temps à l’écrire parce qu’il y a par endroits, sur des titres tels que « Stomping on a face », des thématiques nettement plus complexes que le reste de l’album ?

Tu es particulièrement au courant ! Oui, on réfléchit à repartir sur un EP pour enregistrer quelque chose rapidement avec Rémi, histoire de finir son processus d’intégration dans le groupe. Mais pour tout dire, avec le contexte sanitaire, on avance assez lentement. En un an, on a qu’un seul morceau qui a été réellement finalisé. Pour le reste, Rémi et moi on a 3 ou 4 compos sous le coude, plus ou moins abouties, mais cela demande de pouvoir bosser en groupe… Les parties de batteries influencent la structure d’un riff, l’intégration du chant peut donner envie de modifier autre chose, etc. Ceci dit, on va tenter, comme beaucoup d’autres groupes le font, de passer à 100% sur de la compo guitare pro, histoire d’arrêter de perdre du temps…

Vous avez mis quelques samples sur l’album ; ils viennent d’où ?

Oui, il y a un sample dans l’intro de « Shepard » ; c’est un mélange de deux sons. L’un provient de Mass Effect et met en scène une attaque de Moissonneurs (les super méchants de la série), alors que l’alarme vient du film Alien. J’aurais aimé qu’il y en ait d’autres. J’aime beaucoup les samples intégrés à l’album Countdown to extinction ou Demanufacture. J’aurais notamment voulu avoir un « Rise from your grave » tiré du jeu Altered Beast pour lancer « Rise from your grave » ou encore des citations des films évoqués dans « Panopticon » et « Stomping on a Face », mais cela ne s’improvise pas. J’ai réussi à faire intégrer à Sylvain le sample de « Shepard », je trouve ça super cool, mais ça s’est fait à la toute fin du processus de création de l’album ; on n’a pas eu le temps de faire plus.

Etrangement, l’album balance entre idées très contemporaines et certaines nettement plus old school comme sur « Fame of thrash » ou encore « Panopticon » qui speede un peu plus. Alors, comment vous avez réussi à vous situer en composant l’album sans forcément en faire un fourre-tout de ce qui vous influence, de vos envies entre présent et passé parce qu’on voyage plutôt pas mal durant tous les morceaux ? Pour preuve, le solo de « Panopticon » qui est totalement en dehors de l’album par sa mélodie mais qui l’enrichit justement par sa mélodie.

On a composé tout ce qui nous passait par la tête avec Fédric. Quand on a ensuite formé le groupe, on avait d’ailleurs plus de morceaux, mais qui ne collaient pas forcément avec ce qui se dessinait. On a mis de côté deux morceaux qui étaient totalement finalisés. Un qui sonnait trop mélodique à la Paradise Lost et l’autre trop groovy Thrash n’roll. Fédric et moi partageons les mêmes références, de Rust in Peace de Megadeth en passant par Arise de Sepultura, Master of Puppets de Metallica, Reign on Blood de Slayer, mais aussi Burn my Eyes de Machine Head ou The Gathering de Testament. On aime aussi beaucoup les groupes de la nouvelle vague thrash tels que Havok, Crisix, Angelus Apatrida, Onslaught ou Warbringer, et on a adoré le virage Meshuggahien de Decapitated.

En partageant ces références, on a composé assez naturellement des morceaux qui, tout en étant très différents, se sont inscrits dans un style globalement homogène. Le solo de « Panopticon » est basé sur une structure très megadethienne au niveau de la guitare rythmique, mais c’est vrai que le phrasé est peut-être le plus heavy de l’album. Ça fait aussi partie de nos réfs, le heavy mélodique et mélancolique (pas le épique !), comme ce qu’on peut avoir dans Youthanasia ou And Justice.

Après oui, on a aussi des goûts plus éclectiques. Je suis un grand fan de Paradise Lost et Septicflesh, alors que Fédric ne jure que par Lamb of God et leur phrasé rythmique en ternaire et puis, de manière générale, on écoute un peu tout ce qui passe. Le pseudo breakdown de Born to Frag ou le final Black de Toxic Troll correspondent aussi à nos influences ouvertes au metalcore et au Black.

Et la suite, vous l’envisagez comment maintenant parce que vu que tout est en arrêt, voire en perte, non seulement de vitesse mais surtout financière pour tout ce qui est arts du spectacle, concerts, avez-vous prévu certaines choses pour 2021 et qu’avez-vous envie de dire par rapport à toute cette crise qui arrive à toutes les scènes musicales ?

C’est une année noire pour nous. La sortie de l’album, prévue initialement fin 2019, a été décalée parce que Sylvain devait bosser sur le nouvel album d’Exocrine. On voyait finalement ça d’un bon œil puisque ça nous donnait le temps de bien préparer une chouette release party. Mais au final, la sortie de l’album a été à nouveau décalée pour correspondre avec la fin du confinement. On n’a pas réussi à trouver une fenêtre de tir à ce moment-là pour jouer et on a fini par programmer une date pour le 21 novembre… qui vient d’être annulée…

Au final, on aura joué que deux fois avec Rémi au mois de janvier et depuis plus rien. Alors là, on a bon espoir que le festival de Salem des Heavy Days auquel on a été invité puisse avoir lieu en janvier, des chances qu’on en profite pour faire notre release party en même temps. A noter que pour l’occasion, Fédric devrait être avec nous pour fêter l’événement sur un ou deux morceaux.

Pour le reste, difficile d’avoir un avis sur la situation sanitaire. Ça parait évident qu’un concert dans un lieu clos n’est pas un endroit idéal pour éviter de se contaminer et l’idée de jouer devant un parterre de gens assis n’est pas très réjouissante. Mais peut-être aurait-il pu y avoir une tolérance sur les concerts en extérieur ? Quoi qu’il en soit, on espère pouvoir vite remonter sur scène et que les quelques endroits où on peut jouer sur Bordeaux vont réussir à faire le dos rond. Pensée particulière pour la Voûte et le Salem qui nous ont toujours super bien accueillis et qui font un super boulot pour que la scène musicale locale puisse exister et s’exprimer.

Arch Gros Barbare

15/11/2020

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