CARNET DE CONCERT MERCYLESS – TEMPT FATE – CORPORAL PUNISHMENT – VAYRON 12/05/2023 à l' Usine à Musique – Toulouse 31


16 mai 2023

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CARNET DE CONCERT

MERCYLESS – TEMPT FATE – CORPORAL PUNISHMENT – VAYRON

12/05/2023 à l' Usine à Musique – Toulouse 31

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Golgauth :

Ces derniers temps, quasiment toutes mes pérégrinations cabaliennes débutent sous la pluie.....mais quel temps de m**de !!!!!

Alors oui, me voilà reparti cette fois-ci vers la ville rose, la capitale de la région Occitanie dans ce très beau complexe qui est : l'Usine à Musique pour une très belle affiche bien death metal avec : VayroN – Corporal Punishment – Tempfate – Mercyless.

Certains d'entre vous ont connu l'ancienne salle, cette petite salle avec la scène en angle pouvant faire penser à celle du Salem ( Le Haillan – 33 ), mais depuis un bon moment après des travaux, nous avons une belle grande salle avec une scène plus centrée, d'une capacité d'au moins 400 personnes.

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Dès qu'on rentre dans ce complexe, vous avez ce joli bar qui se présente à vous. Puis, derrière, il y a plusieurs loges avec des salles de répèt.

Endroit bien sympa dans une récente zone d'activités pas très loin du stade de rugby.

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J'arrive assez tôt, comme ça, ça me permet de prendre attache avec Marco de METAL TROOPERS, organisateur de cette soirée en partenariat avec Fab de SNAKEBITE PRODUCTIONS, qui joue dans Corporal Punishment.

Nos gars de l'Est de Mercyless ne sont pas encore arrivés, mais les 3 autres groupes sont bien là. Comme à l'accoutumée, petite séance photo à l'extérieur, à l'abri de la pluie.

Les groupes me connaissent maintenant, ils savent que même si je les vois 5 fois dans l'année, ils auront droit à 5 séances photos !!!!!! Ah, Mercyless arrive...., on leur file un petit coup de main à décharger le matos.

Les balances se finissent, les musiciens et le staff se restaurent tandis que le public commence à arriver. Il est un peu plus de 20h00, ça ne va pas tarder à commencer..…

Arch Gros Barbare :

Partir vent du cul dans la plaine en retard parce que Papa Ours n’a jamais été à l’heure et ne le sera jamais, même le jour de son enterrement, voici comment nous partîmes le pas pressé sur une route détrempée qui faisait plaisir à voir, car l’eau c’est la vie.

Aller à des concerts, devient de plus en plus difficile, pour de multiples raisons, mais nous devions y aller car le soutien se doit d’être réel et les groupes qui jouaient ce soir, en plus d’être de qualité, possèdent encore cette haute intensité, pour ne pas dire authenticité qui se fait plus discrète dans la scène ces dernières années.

C’est donc avec l’envie (envie d’avoir envie) que nous nous sommes déplacés dans cette salle qui a bonne réputation, bien agencée et avec un parking proportionnel au complexe qui nous permet de nous garer facilement sans avoir à monter sur un talus, en espérant de ne pas se faire dégager la caisse.

Et finalement l’aqua planning sur l’autoroute ayant permis de surfer comme sur le Mascaret, même en arrivant à 20h30, on n’a rien raté.

Organisée par Metal Troopers et Snakebite Events, cette soirée s’annonçait propre et bien branlée, car on sent que plus le temps avance et plus le sérieux de ces protagonistes devient une marque singulière et gage de confiance. La franchise devenant elle aussi une denrée rare.

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Golgauth :

V1.jpg (84 KB)C'est VayroN qui commence cette soirée. Groupe de Bergerac ( 24 ) que nous avons déjà vu au Lembarzique Café entre autre et ayant déjà bénéficié d'un live-report.

Ce n'est pas un secret, leur démo version CD a été éditée par le groupe, nous vous l'avons déjà signalé notamment durant les émissions de radio.

Revenons au concert, le line-up reste inchangé, vous retrouvez :

  • Pépone à la basse et au chant,

  • Seb et Martin aux guitares,

  • Mika à la batterie.

VayroN ( à prononcer VAILLERONNE ) est aussi le nom d'un petit poisson et pour les connaisseurs, les musiciens jouaient auparavant dans Silure, aussi un nom de poisson. Le pourquoi du comment ?, tout simplement parce que nos périgourdins adorent pêcher.

V4.jpg (61 KB)Notre quartet joue un gros death bien bourrin. C'est brutal avec de belles touches old school.

Ça bourrine grave....Mika ( que nous retrouvons dans le groupe de black Aodon ) martyrise ses fûts avec perfection. La petite particularité, c'est qu'il y a une deuxième batterie mise en avant niveau positionnement, de ce fait, la scène devient un peu exiguë. Elle sera présente pour les 2 premiers groupes.

Nous sommes dans du gros death qui tâche. Pépone excelle à la basse tout en beuglant son death ravageur sombre et malsain. Seb et Martin sont très complémentaires aux 6 cordes, mais je vous avoue que je préférerais avoir un peu plus de solo.

V6.jpg (60 KB)La set list est bien fournie et nous avons eu droit d'écouter :

  • Human,

  • Conditionned,

  • Certificate,

  • Dirty,

  • Fanatic,

  • Small,

  • Drunk,

  • Aging,

  • Insane,

  • Power,

  • Final.

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Le show a duré bien ¾ d'heure. Si vous aimez Suffocation, Morbid Angel, Deicide, Pestilence....., vous pouvez les écouter, les voir, les suivre les yeux fermés, d'ailleurs le public avait l'air conquis, nous avons entendu après le show de bons échos positifs. Nos périgourdins ont fait une très bonne impression. Petit point négatif, d’ailleurs je leur en avais déjà parlé, c'est de mettre un peu plus de « folie » sur scène et rester moins figés.

Le groupe travaille sur un futur album qui pourrait débuter mi voir fin 2023 et qu'on attend avec impatience.

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Arch Gros Barbare :

C’est un plaisir d’écouter VAYRON, leur death metal est primaire, fidèle à l’essence de ce courant musical, conforme à ses origines et VAYRON respecte ses codes pour mieux brutaliser son style après un travail artisanal de fond totalement sincère.

Les bergeracois ouvrent le bal et ont la lourde tache de faire chauffer la salle puis d’installer l’atmosphère de mort afin qu’elle se répande tel un serpent qui entoure sa proie pour mieux l’étouffer petit à petit et observer son agonie.

Et certainement ce qui offre au groupe cet attrait particulier dans leur death metal, c’est d’aller au plus simple, au plus efficace sans y placer de fioritures inutiles, tout en restant dans la pénombre.

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V7.jpg (89 KB)Cette simplicité se retrouve aisément au travers des âmes des membres qui le composent (à moins que ce ne soit la noirceur et la haine du monde ? ) , ces gens là ne cherchent pas à surprendre ni à comprendre, mais uniquement à pourfendre et si le groupe est né des cendres de Silure, c’est avec une identité qui lui est propre aujourd’hui que celui-ci se tient sur scène.

Les titres sont violents, brutaux, mais on sent que le travail de fond et de composition que VAYRON propose, se fait avec une certaine noblesse. Les morceaux de la démo sortie en cassette chez Nihilistic Holocaust, puis en cd directement par le groupe, ont conservé leur pertinence en concert, et si par endroits on ressent bien l’humilité de ces gens sur les planches, c’est avec un réel plaisir que les titres nous rentrent dans la gueule sans crier gare. VAYRON balance sa haine, en restant de marbre, VAYRON balance sa puissance avec au passage pas mal de morceaux supplémentaires qui confirment le futur album sur lequel sont en train de travailler les dordognots.

Puissance et morbidité, voici ce qu’ont offert VAYRON à ce public toulousain venu en nombre ; dignité et stoïcisme voici ce qu’ont montré ce groupe au potentiel indubitable.

https://www.facebook.com/profile.php?id=100083192049526

https://vayrondeathmetal.bandcamp.com/

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Golgauth :

CP2.jpg (58 KB)C'est au tour de CORPORAL PUNISHMENT d'embrayer la folie.

Il s'agit d'un groupe local, de Toulouse donc, avec Alex au chant, Kévin et Félix aux guitares, Fab à la basse et François à la batterie.

Quel plaisir de voir Alex avec sa voix, car la dernière fois, c'était au Lembarzique et malheureusement, sa voix lui avait fait défaut et il n'avait pu chanter, ce fut un show instrumental.

Cette mésaventure est derrière nous, il est là, et bien présent sur la scène et il le fait savoir car malgré le fait d'être un peu retranché sur le côté droit de la scène ( à cause de cette batterie au milieu ) il a de l'énergie à revendre et se défonce sur scène. On aime le voir comme ça, à se démener un peu partout, en bon frontman qui fait le show.

Le groupe pratique un gros death metal alliant brutalité et technique avec une efficacité remarquable.

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De bonnes influences old school sont perceptibles comme Death, Morbid Angel, Suffocation et un chant comparable (mais pas imité) à celui de Masse Broberg de l’époque Hypocrisy.

Nous avons affaire à de très bons musiciens, le tout est exécuté avec brio. Le guitariste effectue ses solos à la perfection secondé par la guitare rythmique. François déboîte sa batterie tel un forcené.

Fab, le bassiste et co-organisateur, est reconnaissable avec sa célèbre casquette vissée sur la tête et surtout sa basse 6 cordes.

CP9.jpg (86 KB)La set-list proposée est :

  • The Sound of Burning Flesh ;

  • Tormenting Flesh and Soul Alike ;

  • The Pain to Come ;

  • Victory....and The Day After ;

  • Bones to dust ;

  • Living scarecrows ;

  • Until The Rope Sets Me Free ;

  • Artificial Human Fabric ;

  • The New Plague ;

  • Inverted.

Comme par hasard, c'est aujourd'hui, jour de leur concert, qui est sorti leur EP : the new plague.

Le public était au rendez-vous, et grâce aux nombreux fans du groupe, l'ambiance est montée d'un ton et les pogos ont commencé à être présents.

A suivre pour les fans de gros death metal influencé scène américaine.

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Arch Gros Barbare :

Cela fait maintenant quelques temps que CORPORAL PUNISHMENT existe, et si le groupe faisait bon nombre de reprises à sa création, cela fait du bien de voir comment ils ont évolué pour présenter aujourd’hui une musique qui leur ressemble, un death metal à l’ancienne, qui puise lui aussi ses sources dans les vieux livres de démonologie . Leur death metal relativement proche de la scène américaine possède cette atmosphère très morbide que l’on retrouve dans tout ce qui se faisait avant 1997. Et CORPORAL PUNISHMENT se sent en veine, d’une part parce qu’ils jouent à la maison, et quand on est à la maison, c’est avec les chaussons aux pieds qu’on bouge le mieux ; et d’autre part, parce que le groupe a reçu les cd’s de leur première prod « The new plague » in extremis et qui a pu être présenté au stand avec fierté et vendu avec efficacité.

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CP10.jpg (69 KB)CORPORAL PUNISHMENT renvoie sur scène l’image d’un groupe qui maîtrise son sujet, avec une force de caractère aussi pertinente qu’un vieux whisky tourbé de plus de quinze ans. Alex , le chanteur occupe la scène, grâce à des bras dont l’envergure n’a d’égal que sa taille de golem.

Alors la scène tremble, CORPORAL PUNISHEMENT met le feu, et si leur death metal reste dans les sentiers boueux déjà jalonnés depuis des années, c’est fait avec tellement d’amour que les titres balancés ce soir s’enfilent comme un collier de perles japonaises au fond de la grotte divine.

On se retrouve transporté réellement quelques années en arrière où les enfants de ta mère n’étaient pas en position de chouiner, et les têtes headbanguent tandis que les corps se bousculent, la danse toulousaine a vraiment commencé, et ça piétine comme des bulldozers devant la scène.

Le taff est fait. Le châtiment corporel a eu lieu, et ça a laissé des marques.

https://www.facebook.com/corporalpunishmentofficial

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Arch Gros Barbare :

La particularité du lieu sera surtout la capacité de sa barmaid de rameuter les bas du front à chaque début de set de chaque groupe grâce à sa cloche tonitruante qui a l’avantage de provoquer un infarctus ou un avc à chaque utilisation pour nous dire avec la douceur d’un tracto-pelle que « les concerts reprennent ».

Mais ce n’était pas que cela, parce que le public toulousain montre que même les plus anciens se déplacent et ont plaisir à discuter avec tout le monde sur ces excellents canapés qui font du bien quand le dos les jambes ou les cons se font sentir.

Très belle ambiance, de belles discussions, un coin merch parfait, un bar accueillant et une salle aux allures normales et à taille humaine réellement exquise. C’est ainsi que la soirée pouvait donc se poursuivre.

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Golgauth :

T3.jpg (63 KB)On enchaîne avec là-aussi les locaux de TEMPT FATE.

Ce groupe, venu de la ville rose, est composé de 5 membres : Simon, alias « Badger », au chant ; Pilaff et Jean-Phi aux guitares ; Anthony à la basse et Quentin à la batterie.

C'est un plaisir de les revoir car ils sont très sympathiques, notre dernière rencontre était au Florida sur Agen avec Benighted.

Nous sommes dans un death metal avec de fortes sonorités core, cette nouvelle mouvance qu'on nomme death moderne ou neo death comme on peut lire ici et là.....

Pour ceux qui ne connaissent pas TEMPT FATE, on peut citer comme groupes d'influence les français de BENIGHTED, DEATHAWAITS et surtout le groupe US de THE BLACK DAHLIA MURDER ( avec cette pensée pour Trevor qui nous a quitté tragiquement ..... R.I.P. ).

Donc, niveau musique, ça balance grave, ça blaste, le chanteur alterne bien les vocaux graves et un peu plus criards, signes typiques du chant core, mais rien à voir avec le chant black. Il se démène comme un forcené, harangue bien la foule, c'est un très bon frontman.

T1.jpg (61 KB)Les compositions sont effectuées magistralement, pas trop de temps morts, c'est entraînant et le public s'excite encore plus puisqu'en plus de pogos, un petit circle pit fait son apparition et quelques personnes tentent des slams malgré la faible hauteur du plafond.

Nous avons affaire également à de très bons musiciens.

Tout comme leurs camarades précédemment, eux aussi ont leur exclu de la journée puisque leur nouveau clip ( god ends here ) est mis en ligne aujourd'hui.

Avec facilement plus de ¾ d'heure de bourrinage, nous avons pu avoir le plaisir d'écouter :

  • une intro,

  • secret skin ;

  • cephalic fragment ;

  • gender identity dysphoria ;

  • god ends here, en exclu ;

  • kalt ;

  • grindfate ;

  • erlebnis ;

  • hold ;

  • holy deformity, en exclu ;

  • human trap.

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2 morceaux sont joués en exclusivité, dont holy deformity qui sera le titre du prochain album.

L'activité de groupe est assez chargée puisqu'ils seront en concert au Metal on the Beach ( 12 ) en septembre ; puis le week-end d'après au Buru Beltz Fest au Pays Basque ; et juste après au Secret Place à Montpellier.

On ne s'est pas ennuyé face à ce show et ce sera avec plaisir de les revoir.

Arch Gros Barbare :

T2.jpg (62 KB)Certainement le plus marginal des groupes de la soirée au vu du thème relativement vieille école, mais pas pour autant le plus intrusif, parce que TEMPT FATE malgré son côté plus moderne, parce que core, et son côté plus...moderne parce que core…, aura eu l’audace de faire office de fou du roi parce que ce groupe était musicalement différent, mais pour autant malgré tout très brutal.

Et si l’on peut différemment apprécier ce style musical, il est indéniable d’affirmer que TEMPT FATE possède une qualité scénique rare chez des groupes relativement underground. Parce que faire des concerts, pour jouer sur scène sans dominer celle-ci n’a que peu d’intérêt, et TEMPT FATE se sont des show men.

Complètement différent de ce que l’on peut écouter en studio, TEMPT FATE est un véritable Dr Jekyll et Mr Hyde lorsque le groupe se retrouve sur les planches.

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Simon le vocaliste, ce gars est magistral, il occupe l’espace comme tout hurleur frontman devrait l’occuper, parce que jouer devant un public, c’est vraiment pour provoquer l’intensité, pour embraser littéralement le public et provoquer une épidémie musicalement virale foudroyante. Et c’est ce qu’a fait TEMPT FATE, Simon emporte la foule, et ravage la salle en amenant son groupe à

tirer à vue à coups de lance roquettes. Pendant tout leur set, et durant plus de quarante cinq minutes ils ont tiré la plèbe dans leur filets comme des esclavagistes en lacérant la peau des derniers de la classe avec des titres tels que « Kalt » qui en live n’ont aboslument pas la même teneur.

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Violence, agressivité, rapidité et intensité n’ont pas quitté la salle durant toute la prestation de ce groupe qui bute méchamment en concert, même si au départ ce n’est pas votre tasse de thé.

https://www.facebook.com/temptfate31

temptfate31.bandcamp.com

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Golgauth :

M8.jpg (72 KB)Nous voilà avec la tête d'affiche et quel groupe puisqu'il s'agit des pionniers du death français, j'ai nommé : Mercyless, emmené par le très sympa et charismatique Max OTERO à la guitare et au chant. Il est secondé par Yann à la basse, Gautier à la guitare et un nouveau à la batterie puisque Laurent a quitté le groupe, et faisons place à Joe, qui est également le batteur de Mortuary. Petite parenthèse, tous les autres membres sont également très sympas.....

Doit-on encore présenter ce groupe ?

Pour le carnet de concert, on va le faire quand même, tout bon fan de death français connaît ce groupe venant d'Alsace. Il a commencé début des années 90 avec l'excellent album : abject offerings de 1992, ré-édité récemment chez Osmose pour les 30 ans de sa sortie, suivi par coloured funeral de 1993. Après les 2 autres albums ont connu un succès moins flagrant et le groupe a même splitté. Mercyless nous est revenu en 2013 avec l'album : unholy black splendor, puis en 2016 avec : pathetic divinity et en 2020 avec : the mother of all plagues, dernier opus en date.

C'est un excellent death old school. Max excelle en bon frontman et fait vivre le show, communique aisément avec le public qui le lui rend bien car l'ambiance est survoltée.

Gautier nous gratifie de solos endiablés tout en secouant sa longue chevelure. Il échange régulièrement sa place avec Yann, les musiciens s'accaparent toute la scène, le show est vivant !!!!!

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M4.jpg (58 KB)Au niveau set-list, nos oreilles de fans se sont régalées avec :

  • une intro, suivie de rival of the nazarene ;

  • substance of purity ;

  • christianist ;

  • god is dreaming ;

  • spiral of flowers ;

  • without christ ;

  • eucharistic adoration ;

  • abjetc offerings ;

  • laqueum diaboli ;

  • a message for all those who died ;

  • infamy ;

  • burned at the stake ;

  • pathetic divinity ;

  • evil dead, reprise de Death.

Comme le public en redemandait, nous avons eu droit à un rappel avec le morceau :

  • I vomit this wold.

Mercyless est une valeur sûre du death français. C'est jouissif à souhait, du death assez brutal et aussi old school, nous nous sommes régalés, ce fut une tuerie.

Quelques jours auparavant, l'équipe Cabale a eu l'honneur d'avoir eu au téléphone Max durant notre émission de radio et des news en sont sorties :

  • des ré-éditions des premières démos chez Dolorem records en édition limitée avec une pochette signée Chris MOYEN; et un futur album en préparation en revenant avec un son des années 90 qui pourrait se réaliser non loin de Bordeaux.

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Arch Gros Barbare :

« Papa est là, à taaaaaaaable !!!! »

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M15.jpg (58 KB)On ne cesse de le dire, on ne cesse de le clamer haut et fort partout,en tous lieux, Mercyless aujourd’hui est le patriarche, il est le parrain de notre pègre morbide, il est le représentant du courant death metal français qui est resté fidèle à son essence, le Highlander du death metal tricolore de l’ancien temps (parce que s’il ne fallait en rester qu’un, ce serait eux) et c’est certainement pour cela que le groupe est si reconnu avec un profond respect dans tout l’hexagone.

A cela ajoutons l’accessibilité sans faille des membres du groupe et de leur leader , que ce soit pour n’importe quelle discussion ou bien pour la tenue du stand se mettant toujours à disposition. Une fois de plus l’humain prime dans tout ce bourbier chez certains, ce profond respect pour les fans est toujours rendu. Et ce soir les amoureux de MERCYLESS leur ont rendu honneur.

En attendant les prochaines sorties du groupe qui ne devraient pas tarder à combler de bonheur les plus « die-hard », MERCYLESS est à Toulouse et le monde est venu jusqu’à eux.

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M9.jpg (65 KB)Comme dernièrement, les trente ans de « Abject Offerings » ont été mis à l’honneur, bien évidemment que le groupe n’a pas lésiné sur la présence de terribles morceaux de cet album d’anthologie.
MERCYLESS est une machine de guerre devenue aujourd’hui impitoyable sur scène et la communication avec le public est toujours là aussi, une marque de fabrique, parce que Max n’oublie jamais personne, parce que MERCYLESS est toujours généreux sur scène et que cette générosité se fait aussi grâce au travail de Yann (ex-Methanol, ex-Ablazed) dont on ne parle que peu, parce que toujours discret mais tellement souriant, et grâce à El fuckin « Gaut » qui est toujours comme un coq en pâte sur les planches comme pouvait l’être son frère Matthieu.

« Papa a fini, on peut débarrasser ».

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Mercyless | Facebook

Musique | MERCYLESS (bandcamp.com)

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Golgauth :

Marco et Fab, les orga.jpg (77 KB)Ben voilà, toute bonne chose a une fin, le public en ressort conquis, le merch des groupe a bien fonctionné.

Nous saluons Marco de Metal Troopers pour la tenue de cette soirée, un gars super, à fond dans tout ce qu'il fait, il sait ce qu'il veut, où il va, ce qu'il veut faire.... ; il n'a pas le temps de s'emm**der avec des gars hypocrites, égoïstes, qui n'apportent rien...., c'est malheureusement le triste constat qu'on se fait, pour en avoir discuté longuement avec lui....., ça touche même le monde du metal !!!!! En tout cas, grâce à lui et avec la participation de Fab de Snakebite Productions, nous avons droit à des affiches comme celle-là, à promouvoir et faire vivre l'underground.......

Un grand merci aux bénévoles et surtout à tous les musicos des 4 groupes qui nous ont fait vivre une excellente soirée.

L'Usine à Musique | Toulouse | Facebook

Metal Troopers Events | Toulouse | Facebook

Snakebite Events | Facebook

Je reste sur place, j'ai l'honneur d'être invité par le maître des lieux.....

A bientôt pour de nouvelles aventures metalliques cabaliennes.............

Rédaction : Golgauth/Arch Gros Barbare

Photos: Golgauth pour Cabale Prod

Mise en ligne/Montage :  Arch Gros Barbare pour Cabale Prod

16/05/2023