VERSATILE - ENTREVUE 15 05 2025 -


16 mai 2025

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Déjà faiseur de cadavres avec le premier Ep « Atra Bilis », sorti il y a trois ans, VERSATILE, se fait connaître auprès des amateurs de musique sombre, electronique, black et symphonique. « Les litanies du vide », le premier album sorti chez Les Acteurs de l’Ombre cette année, révèle chez les suisses un talent indéniable pour la composition et la création d’univers entièrement façonné par la fantasy et l’horrifique. Venez alors plonger dans les abîmes et découvrir le monde de VERSATILE. Entrevue avec les membres du groupe...

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Bonjour je vais vous laisser vous présenter si vous le voulez bien, et ensuite, je souhaiterais souligner quelque chose. Vous avez pour quelques uns d’entre vous si ce n’est tous, déjà oeuvré dans des formations différentes, qui ont perduré ou pas, est-ce qu’à ce jour VERSATILE est votre projet le plus abouti auquel vous ayez jamais participé ?

Et dans l’affirmative, à quel moment il a vraiment germé dans vos têtes, à quel moment vous avez su que vous vouliez partir dans cette direction, en y ajoutant tout le visuel et l’univers que vous y apportez en plus de la musique elle-même ?

Hatred: Salut, je suis Hatred Salander, le chanteur du groupe.

Oui, Versatile est indéniablement mon groupe le plus abouti ! Le projet se formait dans ma tête des années avant son existence concrète et dès le départ l’aspect visuel avait son importance centrale.

Cinis : Hello, tout d’abord merci pour cet interview ! Je suis Cinis, la guitariste de Versatile.

En ce qui concerne ta question sur les projets, en effet Versatile est aujourd’hui le groupe le plus abouti auquel j’ai participé jusqu’à présent. J’ai commencé ma formation musicale à l’âge de 12 ans et j’ai vaqué de groupes en groupes dans des formations rock/punk puis metal à la batterie et à la guitare jusqu’à aujourd’hui. Dans mes différentes formations j’ai toujours aimé apporter un côté visuel marqué. J’ai déjà porté des costumes dans d’autres

formations et j’ai toujours tenu à présenter des projets soignés que ce soit en termes de musique et tout ce qui a attrait également au visuel (photos/clips/merch/site etc).

Lorsque nous avons commencé le groupe avec Hatred nous avions ce point commun au sujet des costumes, c’est donc tout naturellement que le projet à commencé à se construire dans l’idée d’y présenter un univers. 

Morphée: Bien le bonjour ! Pour moi aussi, Versatile est définitivement le projet le plus abouti auquel j’ai participé. Étant déjà fan du groupe avant de le rejoindre (j’avais acheté l’EP) j’ai sauté sur l’occasion lorsqu'on m'a proposé de passer une audition. Famine et moi-même avons déjà collaboré dans un groupe avant et on avait déjà essayé de pousser les costumes et les masques sur scène mais les autres membres n’étaient pas autant enthousiastes…! Dans Versatile j’ai enfin l’opportunité de développer ce côté théâtrale sur scène.

On ressent dans votre musique évidemment beaucoup ce black metal ou ce blackened/death, mais il y a sur ce premier album une certaine évolution dans votre musique à côté de « Atra bilis » , parce que vous avez développé vos instruments, accentué vos mélodies et approfondi vos sonorités, alors comment vous expliquez en trois ans ce pas de géant que l’on peut constater entre votre ep et l’album ?

Parce que « Les litanies du vide » possèdent une dimension réellement cinématographique, si l’on peut aller jusque là, où vous avez réussi à envelopper l’auditeur littéralement, comme certains groupes de black metal reconnus et dits « black » plus « sympho »…

VERSATILE Hatred.jpg (15.28 MB)Hatred: Merci! En effet, l’album renferme plus de complexité et de variation que l’EP. Je pense que cela s’explique entre autres par la durée limitée d’un EP, qui ne nous permettait pas de tout contenir. Il y a également le temps de maturation de l’album, en trois ans on évolue.

Mais on a eu aussi envie d'aller un peu plus loin dans l’intensité en apportant des riffs plus complexes. L’arrivée de Morphée à la batterie a posé également des limites claires en termes de vitesse, et ma technique vocale a également évoluée au fil de l’album, puisque celui-ci a été enregistré en plusieurs sessions tout le long des trois années de sa conception.

On peut également noter la collaboration avec Arthur Mérat, qui a écrit l’introduction Géhenne, ce qui a apporté un niveau supplémentaire dans la qualité de l’orchestration.

Enfin, chaque morceau étant pensé pour marier son fond et sa forme, chaque nouvelle composition voyait un nouvel instrument apparaître, ce qui apporte une évolution et une richesse supplémentaire.

Ce côté industriel chez vous , je le trouve assez synthétique voire électro par endroits sans que ce soit péjoratif , comment et à quel niveau vous estimez votre inspiration « indus » , et par quoi cette attirance est dû en fait, car peu de groupes intègrent dans leur musique des choses plus indus, comme Mysticum par exemple ?

Tandis que l’indus pur se rapproche souvent de groupes comme Godflesh , ou Dead world, Skinny Puppy, vu que les choses plus electro à mon sens sont considérées plus du côté de Wumpscut, Cubanate, pour rester dans ce milieu et tant d’autres. Certains amalgament cela parfois par déviance , qu’en est-il alors pour vous, l’electro étant peut-être aujourd’hui qualifié d’indus… ?

Hatred: Très juste! Oui, je pense qu’on utilise souvent à tort le mot “indus”. On parle souvent de Metal Indus lorsqu'un groupe utilise des synthés électro. Nos influences sont probablement plus électroniques que industrielles. Pour ma part, je puise mon inspiration

dans l’Aggrotech, et le groupe qui m’a donné envie de faire ce mélange est Psyclon Nine. On pourrait également nommer Hocico, Dawn of Ashes ou encore Centhron.

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En guise de prolongation traditionnelle, quand le black metal depuis plus de trente ans , s’est approprié les corpse paints, aujourd’hui au-delà de ça, bon nombre de groupes jouent sur le costume, mais aussi l’aspect théâtral scénique qui prend énormément de place pour compléter un ensemble et immerger les auditeurs dans un univers précis. Combien de temps vous a-t-il fallu pour composer votre univers, mais surtout de manière matérielle, combien de temps vous a-t-il fallu pour créer ceux que vous avez choisis et de les réaliser ?

Car il ne semble pas non plus aisé de jouer sur scène ou bien c’est tout le contraire ?

Hatred: Nous nous sommes préparés essentiellement durant l’année 2020, pendant le Covid. Mais le tout est en constante évolution. Je crois que c’était en tout cas naturel pour chacun de nous de se costumer. C’est une chose que nous aimions tous sincèrement avant de créer Versatile.

Cinis : La création de nos personnages s’est faite dès le début du projet, les costumes ont également très vite suivi pour coller à nos personnages et pouvoir les incarner sur scène. Les costumes ont en effet leurs contraintes d’un point de vue strictement confort mais ils nous apportent plus d’un point de vue “bien être”. C’est un moment de lâcher prise, un défouloir. En plus des costumes nous développons constamment notre jeu de scène avec des interventions tout au long du spectacle : Pyrotechnie/Rituel etc.

VERSATILE Cinis.jpg (13.12 MB)Chose hasardeuse, beaucoup de groupes qui sortent chez les acteurs de l’ombre, possèdent, et de manière très noble comme vous d’ailleurs, cette faculté d’accrocher les gens visuellement avec des costumes réellement apocalyptiques mais tellement bien pensés, je parle de groupes comme Pénitence Onirique pour ne citer qu’eux, est-ce que ces habits de scène sont devenus aujourd’hui parfois peut-être eu détriment de la musique elle-même, un critère de sélection nécessaire à la bonne découverte d’un groupe ?

Je parle de cela car lorsque l’on découvre GHOST pour l’exemple, et non pour la musique, on s’attache plus au visuel qu’au reste, tandis qu’à l’époque des groupes comme GWAR étaient nettement plus rares…

Hatred: Je pense que, s’il n’est pas toujours nécessaire pour tout le monde, l’aspect visuel est un véritable atout. Mais je serais triste qu'on considère que la musique est passée au second plan. Pour moi, c’est un tout. Le visuel permet de faire voyager encore plus le spectateur et participe à raconter l’histoire. Mais je crois que l’album est là pour prouver que nous n’avons pas délaissé la musique pour autant.

Cinis : De mon côté je m’intéresse autant à des groupes qui ont un visuel marqué que d’autres moins, le visuel ne remplace pas la musique, c’est un complément et pour nous un choix d’y apporter de l’importance car nous aimons l’idée d’incarner des personnages, de mener cette “double vie” et d’y emmener notre public.

Morphée: Pour ma part je pense que si le visuel est au service de la musique et vice-versa il se crée une certaine “alchimie” qui augmente sensiblement l’expérience scénique. En ajoutant encore d’autres éléments de mise en scène et de pyrotechnie, les concerts deviennent encore plus immersifs.

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VERSATILE Morphée.jpg (11.00 MB)Pour en finir avec les costumes, est-ce que l’on n’en perd pas son identité à un moment, où il est difficile ensuite de s’en extirper, bien que vous avez une côté naturel et réellement ouvert aux gens, qui se ressent réellement lorsque l’on regarde vos interventions sans costume, que cette question en est presque contradictoire pour vous, et Cinis avait déjà un coup d’avance en expérience avec Geisterwald ?

Hatred: J’aime avoir de multiples facettes, et Hatred n’en est qu’une parmi d’autres. Mais je n’ai pas l’impression de m’y perdre puisque ces différentes facettes proviennent de différents aspects de moi même.

Le seul moment où je peux avoir l’impression que mon personnage prend le dessus, c’est par moments sur scène, quand garder l’équilibre entre concentration et déchaînement devient difficile.

Cinis : Je pense que l’on fait parfaitement la part des choses. Il suffit de voir les échanges que nous avons avec le public en sortie de scène. La scène c’est un défouloir pour nous tous, ce sont des moments très intenses mais une fois le masque retiré, on se reconnecte à la réalité.

Morphée: C’est vraiment plaisant de changer d’identité le temps d’une prestation. Ça rend le temps du concert encore plus hors du temps et de l’espace. Une fois le concert fini, j’aime garder l’apparence de mon personnage pendant un moment mais reprendre ma personnalité comme pour faire une transition en douceur.

VERSATILE Famine.jpg (17.51 MB)Famine et Hatred Salander êtes quelque part l’ossature de la musique de VERSATILE puisque vous composez l’un et l’autre le thème, les idées et les guitares en bossant ensemble.

Comment se fait alors le travail de guitare de Cinis pour donner du répondant très agressif et tout autant fantasmagorique dans la musique de VERSATILE ? Dans la même direction de question, comment pensez-vous les arrangements , samples qui sont présents sur les morceaux de cet album ? Avant, pendant, après ?

Hatred: Les samples sont écrits parallèlement aux guitares la plupart du temps. Parfois avant pour les morceaux les plus électro.

En général, notre musique est pensée verticalement; on compose des courts passages avec tous les instruments. Puis, ces passages sont reliés comme un puzzle.

Certaines fois un instrument peut avoir un rôle plus important sur une section, puis un autre sur une autre section.

Néanmoins, je peux dire que j'ai tendance à penser le rythme avant l’harmonie. Mais encore, ça dépend.

Cinis : Hatred et Famine sont en effet les compositeurs principaux, Morphée et moi-même n’intervenons qu’en fin de composition pour les arrangements.

Forcément puisque l’on parle de guitare, d’arrangements, et quid de la basse ?

Hatred: La basse a une moindre importance dans notre musique puisqu’elle est concurrencée par l’orchestration et les synthés graves. Son rôle dans Versatile est uniquement de soutenir la guitare, c’est pourquoi elle est écrite après tout le reste.

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Vous avez parlé d’ancien monde, d’effondrement , d’apocalypse, et on constate qu’il s’agit d’une cathédrale sur votre artwork pourquoi aujourd’hui parler de fin du monde en matérialisant la chute spécifiquement par une cathédrale ? En quoi une cathédrale représente le monde actuel finalement, sachant que là on parle de religion et pas forcément d’une civilisation ou d’un système ?

Hatred: En réalité, la question de la religion n’est pas vraiment centrale dans l’album, elle est seulement un vestige d’un autre temps. L’idée d’une religion oubliée était déjà présente sur l’EP avec le morceau Ad Nauseam. C’était alors plutôt le côté “leader aveugle” qui m’intéressait. On peut alors voir l'église comme un organe de pouvoir comme un autre.

L’importance c’était aussi de marquer la rupture avec l’univers de Versatile, où les figures divines sont inventées, comme le reste du lore.

Enfin, il y a toujours une partie de hasards reconvertis qui participent à la construction au fur à mesure. Les liens s’établissent avec le temps.

Ça peut sembler trivial, mais la pochette nous plaisait, elle correspondait à notre volonté de montrer la chute pour coller avec le titre de l'album, et il s’y trouvait une cathédrale. Le lien avec l’évêque aveugle a naturellement été établi.

La batterie sur vos prestations concerts évidemment est réelle puisque Morphée est là, mais pourquoi le choix s’est porté pour le studio sur une mise en place d’une batterie programmée ?

Hatred: Tout d’abord, parce que l’enregistrement de l’album a débuté avant l’arrivée de Morphée ! Nous avons simplement continué avec notre façon de faire.

Ensuite, pour des questions logistiques et financières. Dans un style de musique où tout est recalé au point de ne plus faire la différence, ça nous paraissait un bon argument.

Bien sûr, Morphée a été consulté !

Morphée: Je confirme ! Pour avoir déjà fait plusieurs fois une batterie en studio je sais que c’est chronophage, coûteux, compliqué et ne donne pas toujours le résultat escompté. Une batterie programmée accentue encore un peu ce côté indus, froid et mécanique qui se marie assez bien avec la musique. En live j’essaie de reproduire ça en jouant mécaniquement sur le click, même si forcément j’amène le côté “humain” (qui fatigue et qui se plante).

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Tout la musique sur ce premier album est composée par VERSATILE sauf votre introduction « Gehenne » qui a été composée par Arthur Merat, alors vu que vous étiez amplement capable à l’écoute de « Atra Bilis » et des « Litanies du vide » de composer votre propre introduction, pouvez-vous nous dire qui est Arthur Merat pour vous exactement pour qu’il ait composé et mixé lui-même cette ouverture sur l’apocalypse ?

Hatred: Arthur Mérat est mon meilleur ami, avec qui j’ai fait beaucoup de musique par le passé. Il a des capacités de composition et d’arrangement que je n’ai pas. Ce n’est qu'une petite touche sur cet album, mais nous avons déjà discuté avec Arthur de collaborer plus abondamment sur le prochain opus.

Je suis persuadé qu’il peut apporter plus de finesse et une grande richesse à nos orchestrations.

Arthur avait également écrit notre précédente intro de concert.

On vous le demande souvent , les raisons du guest de Shaarghot et Clem X sur le titre « Alter Ego », et lorsque l’on écoute la musique de Shaarghot on réalise soudain plus facilement votre attrait pour cet electro précisément, et votre proximité avec Shaarghot.

Parce qu’au final ce mouvement electro actuel est extrêmement proche de la noirceur synthétique de VERSATILE, ce qui donne un effet très Diabolos Rising , Apoptygma Berzerk, Ultraviolence voire De Infernali (le projet totalement à contre courant de Jon Nödtveidt de Dissection et Dan Swanö sorti en 1997) sur ce morceau, qui est absolument divin et invite à mieux découvrir en parallèle le monde de Shaarghot. Mais je sais que vous êtes plus Psyclone Nine aussi, considéré dans l’electro dark.

Est-ce que ce mélange d’univers est quelque chose vers quoi , peut ou va tendre, VERSATILE dans un futur proche ?

Hatred: Non, je pense qu'il s’agit d’un crossover unique comme on peut en retrouver parfois dans les dessins animés. Il n’est pas exclu qu’on collabore à nouveau avec d’autres artistes, mais le cas particulier de Shaârghot qui est un groupe à l’univers complet restera probablement une exception.Nous avons quand même pensé le morceau pour l’inscrire à part entière dans notre lore.

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Vous adorez la fantasy, et cet univers finalement est construit en musique. Vous avez fait vous même à l’époque le clip « Monstre », le clip de « Morphée » a pu être réalisé en partie grâce au crouwdfunding, cela semble prendre une énorme partie de temps avant tout, mais également une énorme partie de budget , tant sur la réalisation de clips que sur les costumes eux-mêmes. Qu’en est-il ?

Cinis : En effet les clips font partie de nos grosses dépenses et étant donné l’univers dans lequel évoluent nos personnages il est parfois compliqué de représenter visuellement tout ce que nous avons en tête en particulier avec un budget limité. Le crowfunding a été une solution efficace et nous sommes très reconnaissants d’avoir pu bénéficier de l’aide de notre public.

La sortie chez Les Acteurs de l’Ombre semble pouvoir vous propulser relativement loin au vu de votre visibilité actuelle indépendamment de votre talent de composition évidemment. Sachant que ce label n’a plus rien à prouver, et qu’il est aujourd’hui un des ténors sur ce genre d’univers musical. Comment vous avez ressenti cette propulsion entre la sortie de « Atra Bilis » et de « Les litanies du vide », la différence est-elle notable ?

Cinis : Nous sommes très reconnaissants et satisfaits de notre collaboration avec LADLO, ils s’investissent profondément pour leurs groupes et c’est agréable d’évoluer auprès d’une équipe bienveillante et expérimentée. Nous avons toujours beaucoup travaillé en DIY et c’est agréable de pouvoir lâcher du lest et compter sur leur professionnalisme.

Les groupes comme Dimmu Borgir sont souvent cités en matière d’influence, qui est rejoint ces dernières années par Fleshgod Apocalypse et évidemment Septic Flesh. J’aimerai connaître votre avis, sur les premiers albums de Septic Flesh notamment « Mystic places of dawn » ou encore « Esoptron » pour les grecs ou bien « Stormblast » pour les norvégiens ?

Hatred: Septicflesh est mon groupe préféré, mais je n’ai commencé qu’à partir du Sumerian Daemons, je n’ai donc aucun avis sur les albums précédents. Mon préféré reste The Great Mass. Et j’ai été un peu déçu par le dernier album.

Avec tout ce qu’il se passe pour vous, concerts, sortie d’album, comment vous arrivez à équilibrer vie privée et VERSATILE ? Est-ce qu’il y a des répètes déjà ou pas du tout ?

Hatred: C'est effectivement assez compliqué. On ne répète que très peu, mais les concerts entrent en compétition avec mon travail.

Cinis : C’est une balance à avoir en effet, nous avons tous des emplois à côté donc devons jongler entre nos métiers et notre passion.

Morphée: Mes journées se résument à ça: boulot, promenade des chiens et répétition des morceaux de Versatile ! Fort heureusement ma compagne me soutient et participe même beaucoup à l’expérience du groupe, elle est devenue ma drumtech !

Avant de vous dire au revoir, peut-on savoir où et quand on peut vous voir, comment on peut vous contacter et peut-on savoir ce que l’on peut vous souhaiter de mieux pour VERSATILE ?

Cinis : Nous nous produirons le 30/05/25 au Graf Zeppelin à Lessay, le 14/08/25 au Motocultor Festival à Carhaix, le 19/09/25 au Muscadeath à Vallet et d’autres dates seront annoncées prochainement.

Pour nous contacter il suffit de nous écrire sur nos réseaux sociaux ou sur notre mail : versatilemetalband@hotmail.com

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Pour l’avenir, toujours plus de concerts et d’échanges avec le public !

Arch Gros barbare

15/05/2025